Locataire ou bailleur : à chacun sa solution

Locataire ou bailleur : à chacun sa solution

Encore peu connue, l’assurance caution auprès d’une société de cautionnement s’adresse non seulement aux locataires qui veulent souscrire une caution de loyer à usage privé ou commercial, mais aussi aux bailleurs comme garantie des loyers impayés.

« En tant que locataire, la garantie de loyer est requise que ce soit pour une habitation ou un local commercial. Opter pour une assurance caution plutôt qu’une garantie bancaire permet d’éviter de bloquer trois mois de loyer, qui équivaut en moyenne à Fr. 4’200.–, pour en profiter comme vous le souhaitez. L’avantage de cette prestation pour les loyers commerciaux est encore plus clair: remettre la somme de la garantie bancaire récupérée dans la machine de production pour les entreprises déjà locataires. Et pour celles qui dé- butent, éviter d’avoir à sortir des fonds importants afin de pouvoir les utiliser à d’autres investissements. Non seulement économiques, ces prestations offertes aux locataires privés ou professionnels sont simples et rapides à obtenir. Il suffit de se rendre sur notre site et de remplir un formulaire de contact dédié » explique Jasmine Mohsen, chargée de relations avec le marché immobilier chez WEB Caution.

Quant aux bailleurs, ils peuvent aussi opter pour la sérénité, grâce à l’assurance des loyers impayés qui protège notamment contre les loyers impayés et autres dégradations causées par le locataire. Envie d’en apprendre davantage sur ces différentes prestations et mieux comprendre comment récupérer son argent bloqué ou éviter de le bloquer ? Rendez-vous dans cette rubrique, chaque dernier mercredi du mois, avec un nouvel expert.

JASMINE MOHSEN
CHARGÉE DE RELATIONS AVEC LE MARCHÉ IMMOBILIER CHEZ WEB CAUTION

Après plusieurs années d’activité auprès d’une société multinationale, Jasmine, polyglotte, haut-valaisanne d’origine, a rejoint WEB Caution en 2022.

Elle est à l’écoute des (futurs) clients et relations d’affaires valaisans.

Comment trouver le bon local commercial pour votre activité?

Comment trouver le bon local commercial pour votre activité?

Comment trouver le bon local commercial pour votre activité?

Comment trouver le bon local commercial pour votre entreprise?

Quand on veut créer son entreprise, la recherche du local commercial est une étape cruciale. Il doit refléter votre image de marque et donner envie à vos clients d’y entrer. Le choix de votre local commercial a un impact direct sur votre chiffre d’affaires. C’est pourquoi il doit être mûrement réfléchi. Implantation, superficie, prix du loyer: les critères peuvent être nombreux. C’est ce qui fait que l’emplacement idéal semble parfois si difficile à trouver. Cela demande surtout une analyse rigoureuse de l’environnement commercial qui existe autour du point de vente que vous convoitez. Nous vous partageons donc les points clés à évaluer pour vous aider à trouver le bon local commercial pour votre entreprise.

Sélectionner le local adapté à votre activité

Si vous cherchez à ouvrir une salle de sport, un restaurant ou un magasin de vêtements, vos besoins seront différents. Trouver le bon local commercial suppose donc avant tout qu’il corresponde aux spécificités de votre activité.

Cela implique notamment d’évaluer les caractéristiques techniques du local. Vous prenez connaissance des surfaces dédiées à la vente et au stockage, ainsi que des dimensions de la vitrine s’il y en a une. La sélection des critères dépend des besoins de votre future entreprise.

Vous êtes également attentif à l’agencement du local, aux installations et aux équipements déjà présents. Vous pouvez vérifier entre autres les emplacements des prises électriques, les luminaires ou l’emplacement de la caisse. Ce sont des éléments qui seront à considérer pour envisager et faciliter l’aménagement futur de votre local commercial.

Vous pourrez bien sûr discuter avec le bailleur de la possibilité d’effectuer des travaux. Cela dit, il est toujours préférable d’opter pour un local où les travaux à réaliser sont moindres. C’est un poste de dépenses qui peut devenir conséquent.

Dans le bail à loyer commercial que vous signez, la répartition des coûts inhérents aux travaux est clairement définie. C’est aussi important que le montant du loyer ou celui de la garantie de loyer. Il est important d’étudier rigoureusement les clauses du contrat de bail pour éviter les mauvaises surprises. Si vous êtes amené à effectuer des travaux, il est également préférable d’obtenir l’accord écrit de votre bailleur: cela vous évitera d’éventuels litiges.

Définir l’implantation idéale

Dans votre recherche de local commercial, le choix de la zone de chalandise est inhérente à votre stratégie.

L’implantation idéale de votre future structure peut se définir à différentes échelles. Votre activité s’étend-elle à l’échelle du canton ou d’une ville? Cherchez-vous un local en centre-ville ou en périphérie? Vous pouvez cibler ensuite davantage en vous limitant à un quartier, voire une rue si cela est important pour votre stratégie. Néanmoins, ce choix ne doit pas être arbitraire ou fondé sur des intuitions ou des idées reçues: il doit pouvoir se justifier. Il s’explique notamment par le dynamisme d’une zone commerciale et à la présence de concurrents, d’écoles, de bureaux ou d’institutions à proximité.

Votre emplacement doit vous offrir la meilleure visibilité possible auprès de votre clientèle cible. La quantité et surtout la qualité du flux de piétons sont primordiales. C’est pourquoi il est aussi important d’évaluer si la zone est facilement accessible en transport en commun ou en voiture. Dans les grandes villes suisses comme Genève ou Zurich, avoir des places de parc à distance de marche est un véritable atout.

Vous devez tenir compte des aménagements urbains actuels, mais aussi futurs. Cela comprend, par exemple, la réalisation de travaux dans la rue ou l’ouverture prochaine d’un centre commercial tout proche. De tels changements peuvent aussi bien améliorer que nuire à la visibilité de votre local. La modification d’un sens de circulation peut dissuader des acheteurs, tandis que l’ouverture d’un commerce « locomotive » engendre une augmentation notable des flux de passants. Collecter ce type d’informations est capital pour être sûr de trouver le bon local pour votre entreprise.

Analyser le comportement des clients

Lorsque vous avez défini votre zone de chalandise, vous pouvez analyser le comportement des consommateurs qui la fréquentent. C’est essentiel pour évaluer le potentiel d’un point de vente.

Vous commencez par étudier le quartier. S’il est « dynamique », il réunit en général des établissements scolaires, bureaux, institutions ou commerces. Vous pouvez ensuite évoluer dans la rue qui vous intéresse et analyser les flux de passants devant le local convoité. Il est essentiel de réaliser cette analyse à différents horaires pour vous faire une idée du réel potentiel du local. Faire cette expérience vous permet de vérifier vos hypothèses. En effet, si vous êtes à proximité d’une artère commerçante majeure, cela ne vous garantit pas le succès. Elle concentre les clients et les éloigne des rues adjacentes. Vous devez donc pouvoir estimer le trafic qu’un tel emplacement aurait sur votre activité.

Au cours de votre analyse, vous pouvez compter les passants et observer leurs comportements. Pour affiner la stratégie de votre entreprise, il serait aussi intéressant de réaliser une étude de marché plus poussée. Dans ce cas, vous pouvez réaliser des questionnaires et collecter des données qualitatives au sujet de votre clientèle potentielle (âge, profession, raison de leur présence dans le quartier, fréquence de passage, habitudes d’achat, etc.). Cela suppose toutefois que vous êtes à un stade avancé de votre recherche.

Étudier l’offre concurrente

Pour trouver le bon local commercial pour votre entreprise, il est tout aussi essentiel d’étudier l’offre concurrente existante. C’est d’ailleurs un des piliers de votre étude de marché si vous créez ou reprenez une entreprise.

La présence de concurrents déjà établis est positive. Cela signifie que l’emplacement présente un potentiel dont eux profitent déjà. Néanmoins, cela suppose que vous développiez une stratégie commerciale adaptée pour vous différencier.

Pour commencer, dressez la liste de vos concurrents directs, c’est-à-dire ceux dont l’offre est analogue à la vôtre. Passez ensuite à la concurrence indirecte: ce sont les commerces dont les produits ou services sont différents, mais qui répondent aux mêmes besoins. Par exemple, si vous ouvrez une sandwicherie, vous êtes en concurrence avec toutes les offres pour se restaurer aux alentours. Cela inclut aussi bien les fast-foods que les supérettes. Si la présence de concurrents est un bon indicateur, l’intensité concurrentielle doit rester modérée.

Une fois que vous avez identifié vos concurrents, vous pouvez analyser leur offre, leur positionnement, ainsi que leur notoriété. Vous pouvez aussi tenir compte de leur ancienneté. Si le turnover des commerces à proximité du local commercial est élevé, c’est mauvais signe. Un changement fréquent d’enseignes suggère que leur activité à cet emplacement n’était pas rentable.

Mettre en perspective votre budget

Prix du loyer, garantie, charges, travaux… Trouver le bon local commercial pour votre entreprise suppose enfin que le loyer soit en accord avec votre budget.

En Suisse, le prix du loyer est fixé librement par le bailleur. Il s’appuie généralement sur la loi de l’offre et de la demande. Une zone de chalandise convoitée pour son dynamisme, sa fréquentation ou les infrastructures à proximité suppose que les loyers commerciaux y soient élevés.

Votre bailleur détermine également le montant de la garantie de loyer. Ce dernier n’est pas plafonné contrairement à l’immobilier résidentiel (pour lequel la garantie de loyer ne peut excéder trois mois de loyer hors charges). Un bailleur peut donc exiger trois, six ou même douze mois de loyer en guise de garantie.

Il s’agit d’un budget conséquent dont vous devez tenir compte, car la somme sera immobilisée pendant toute la durée du bail. C’est pour cette raison de plus en plus de chefs d’entreprise privilégier la caution de loyer pour bail commercial. C’est une solution économique et flexible qui présente, pour le bailleur, les mêmes garanties qu’un dépôt bancaire. Pour vous, c’est plus avantageux, car vous pouvez disposer de vos liquidités comme vous le souhaitez.

Si le coût du loyer est important, il doit toutefois être mis en parallèle avec les ventes prévisionnelles que vous estimez. Un emplacement de premier choix suppose certes un loyer élevé, mais aussi potentiellement, si votre stratégie est pertinente, un chiffre d’affaires conséquent. De ce fait, vous devez mettre en perspective votre budget en tenant compte des opportunités commerciales qu’engendrerait le choix de l’emplacement de votre local.

S’installer en Suisse: comment trouver un logement?

S’installer en Suisse: comment trouver un logement?

S’installer en Suisse: comment trouver un logement?

S’installer en Suisse: comment trouver un logement?

En 2020, la Suisse s’est hissée au premier rang des pays préférés des expatriés, selon une étude HSBC*. La Confédération helvétique séduit notamment pour sa qualité de vie et sa stabilité politique et économique. C’est pourquoi les étrangers sont nombreux à vouloir tenter leur chance à Zurich, Genève, Berne, Lausanne ou encore Bâle. Pourtant, s’il y a un point sur lequel la Suisse pèche, c’est l’offre de logement. Depuis l’étranger, rechercher un appartement ou une maison en Suisse peut devenir un vrai parcours du combattant. Pour cause, le marché locatif est tendu: la plupart des cantons connaissent une pénurie de logements d’après les récents chiffres de l’Office fédéral de la statistique*. À Genève, par exemple, seuls 0,51% des biens sont vacants: le deuxième taux le plus bas après le canton de Zoug (0,34%). Si s’installer en Suisse fait rêver, c’est loin d’être une chose aisée quand on vient de l’étranger. Cela demande de l’organisation et une bonne dose de patience, en particulier pour trouver un logement. Nous vous partageons nos conseils pour entreprendre efficacement vos démarches à distance et faciliter votre installation en Suisse.

Que faire avant de chercher un logement en Suisse?

Pour faciliter votre recherche de logement en Suisse, vous devez d’abord définir vos besoins. A priori, vous savez déjà dans quelle ville vous allez travailler. Il ne vous reste plus qu’à trouver le quartier que vous souhaitez habiter. Par exemple, tenez compte des infrastructures à proximité, de la distance avec votre lieu de travail ou de l’école des enfants. Vous devrez aussi évaluer la superficie et le nombre de pièces adaptés à vos besoins. Vous constaterez sur les annonces immobilières qu’il existe en Suisse des demi-pièces. Bien qu’il n’y ait pas de définition officielle, une demi-pièce désigne en général :

  • une cuisine ouverte inférieure à 12 m2,
  • un coin repas dans une cuisine d’au moins 6 m2,
  • un vestibule dans une entrée de 6 m2 minimums.

Bien sûr, en Suisse comme ailleurs, vous devrez corréler vos exigences au montant du loyer maximum que vous pouvez vous permettre. À superficie et prestations égales, un appartement au cœur de Zurich sera forcément plus cher qu’un logement à la campagne. Il est du reste inutile de prétendre à des logements pour lesquels vous ne seriez pas considéré comme solvable. Les régies immobilières sélectionnent les dossiers selon les revenus nets perçus. Ceux-ci doivent en général être au moins trois fois supérieurs au montant du loyer.

Votre budget joue donc un rôle déterminant dans votre recherche, car votre loyer n’est pas le seul poste de dépense que vous avez à envisager. Vous devrez notamment prendre en compte des frais liés à la souscription à l’assurance RC ménage obligatoire, ainsi que le montant de la garantie de loyer exigé par votre bailleur.

Qu’est-ce que la garantie de loyer en Suisse?

La garantie de loyer est requise pour pouvoir louer un appartement ou une maison en Suisse. Elle sert à couvrir les dommages que vous causeriez dans le logement pendant toute la durée du bail. Son montant, fixé par le Code des obligations suisse, correspond à trois mois de loyer hors charge. Par exemple, si vous trouvez un appartement dont le loyer est de CHF 2’500.- mensuels, la garantie de loyer qu’exigera votre bailleur sera alors de CHF 7’500.-. Heureusement pour vous, il n’est pas obligatoire d’immobiliser une telle somme. Il existe une solution économique et flexible pour préserver votre argent et l’utiliser comme bon vous semble.

Comment constituer une garantie de loyer en Suisse?

À la signature du bail, vous devrez obligatoirement justifier de la constitution de la garantie de loyer à votre bailleur. Pour ce faire, deux options se présentent à vous.

La première consiste à immobiliser le montant de la garantie de loyer sur un compte bancaire dédié, ouvert au nom du locataire. Ni vous ni votre bailleur ne pourrez y toucher sans accord préalable de la banque. Votre argent est bloqué jusqu’à la fin du bail, voire plus si votre bailleur juge que vous avez dégradé les lieux. Il peut alors demander à l’établissement bancaire de bloquer votre garantie de loyer pendant douze mois maximums à compter de la fin du bail. Pendant cette période, il effectue les travaux de remise en état qu’il juge nécessaires et remet les factures justificatives à votre banque. Celle-ci se chargera alors de vous restituer l’éventuel solde.

La garantie de loyer par dépôt bancaire apparaît donc comme une solution peu flexible et peu avantageuse pour les locataires. C’est pourquoi vous pouvez privilégier la seconde alternative: le recours à une société de cautionnement.

La société de cautionnement se porte garant pour vous auprès de votre bailleur. Pour lui, rien ne change: les garanties sont les mêmes que si vous passiez par l’intermédiaire d’un établissement bancaire. Pour vous, en revanche, privilégier la caution de loyer fait une réelle différence.

Les avantages de la caution de loyer

Vous n’avez pas à immobiliser une importante somme d’argent sur un compte bancaire, par ailleurs peu rémunérateur. Vous versez uniquement une prime annuelle nettement plus abordable à la société de cautionnement. La caution de loyer a donc l’avantage d’être plus économique que le dépôt bancaire. Pour vous faire une idée du budget à prévoir, vous pouvez facilement calculer le montant de votre prime en ligne. C’est aussi une solution qui vous offre une plus grande liberté contractuelle. Elle est aussi facile à mettre en place qu’à résilier si, à tout hasard, vous changiez d’avis.

Où trouver des offres de locations en Suisse?

Trouver des offres de locations en Suisse est relativement aisé, y compris depuis l’étranger. Il existe des sites et portails spécialisés sur lesquels vous pouvez découvrir les biens actuellement disponibles sur le marché. Vous pouvez ainsi affiner votre sélection à partir des critères que vous aurez préalablement définis. Cela va aussi vous aider à vous faire une idée des prix si vous ne connaissez pas le marché locatif suisse. Vous pouvez aussi consulter le site des agences immobilières, appelées régies immobilières, où chacune recense les biens de son portefeuille locatif.

Les réseaux sociaux peuvent également vous aider. Les particuliers utilisent ces plateformes pour proposer à des prétendants locataires de reprendre leur bail en cours. En effet, en Suisse, lorsqu’un locataire quitte le logement avant l’échéance fixée par le contrat, il doit soumettre, avant son départ, un candidat solvable à la régie.

Quel que soit le moyen que vous privilégiez, vous devez être réactif. Si un bien vous plait et que vous estimez être éligible, ne tardez pas à contacter l’annonceur. En raison de la pénurie de logement, vous serez plusieurs prétendants à la location pour un même bien. C’est pour cela que, dans certaines villes, en particulier dans l’arc lémanique, les régies organisent des visites groupées. Vous pouvez ainsi être « en compétition » avec des dizaines d’autres personnes. Pour maximiser vos chances, vous avez donc tout intérêt à préparer votre dossier de location à l’avance.

Pour trouver un logement en Suisse plus facilement, vous pouvez solliciter les services d’une agence de relocation. Celle-ci se charge pour vous de dénicher les biens qui correspondent à vos critères. L’agence de relocation vous permet de gagner un temps précieux et vous évite toutes les démarches administratives à distance. Une fois votre logement trouvé, elle peut aussi vous aider à louer une voiture, inscrire votre enfant à la crèche ou même ouvrir un compte bancaire. Ce service payant peut vous permettre d’envisager votre installation en Suisse plus sereinement.

Trouver un logement en Suisse: les étapes suivantes

Après une plus ou moins longue phase de recherche, vous avez enfin visité un bien qui vous plait et, bonne nouvelle, la régie vous a confirmé qu’elle acceptait votre dossier. Maintenant que vous avez trouvé votre logement en Suisse, quelles sont les étapes suivantes?

La signature du bail à loyer

Si la régie accepte votre demande de location, vous serez invité à signer le bail à loyer (ou contrat de bail). Ce document contractuel, établi entre le locataire et le bailleur, mentionne les montants du loyer et de la garantie de loyer, les caractéristiques du bien, ainsi que la durée légale du bail.

La constitution de votre garantie de loyer

Le bail à loyer signé est essentiel pour entreprendre la suite de vos démarches administratives à votre installation en Suisse. Il sert notamment de justificatif au moment de souscrire votre assurance RC ménage ou de constituer votre garantie de loyer. Si vous faites appel à une société de cautionnement, elle vous demandera la copie de votre bail. Puis, une fois votre dossier complet, elle vous délivra une attestation de caution de loyer. Vous devrez en transmettre un exemplaire à votre bailleur dans les trente jours qui suivent la signature du bail ou, au plus tard, le jour de votre entrée dans le logement.

S’annoncer auprès des autorités locales

Si vous êtes étranger et que vous voulez travailler en Suisse, vous devrez effectuer les démarches pour obtenir un permis de séjour (livrets L, B, C ou G). Quel que soit celui que vous possédez, vous devrez déclarer votre arrivée dans la commune où se trouve votre nouveau logement. Cette annonce auprès des autorités locales est obligatoire, et ce même pour les citoyens suisses qui déménagent d’une commune à une autre.

* Sources : HSBC Expat 2020 Global Report / Dénombrement des logements vacants 2021, Office fédéral de la statistique

10 règles pour bien vivre en colocation

10 règles pour bien vivre en colocation

10 règles pour bien vivre en colocation

10 règles pour bien vivre en colocation

La colocation est une forme de location de plus en plus prisée. Elle n’est pas réservée aux seuls étudiants. Des salariés et des seniors choisissent, eux aussi, cette alternative. C’est ainsi qu’émerge, par exemple, la colocation intergénérationnelle. Pour ne pas habiter seul ou minimiser ses dépenses de logement, la colocation est facile à mettre en place, en plus d’être conviviale. En Suisse, particulièrement dans l’arc lémanique, la colocation répond aussi à la pénurie d’habitations et à la hausse des loyers. Malgré ces nombreux avantages, vivre en colocation avec des inconnus peut aussi virer au cauchemar. C’est pourquoi il est essentiel de faire en sorte que chacun s’y sente bien. Pour vous y aider, nous vous partageons les 10 règles pour bien vivre en colocation.

1. Payer votre part du loyer et tenir des comptes

Votre contrat de bail est le premier lien qui vous lie à vos colocataires. Vivre en coloc, c’est donc respecter votre engagement principal: payer votre part du loyer en temps voulu. Cela permet d’éviter les tensions avec vos colocataires et les relances du propriétaire ou de la régie.

Lorsque l’on choisit la cohabitation, l’argent est un sujet central. Au même titre que le loyer, les charges liées au logement doivent être réparties équitablement. Il est important de tenir des comptes: tous vos frais communs sont à inclure et à diviser en parts égales.

Vous pouvez, par exemple, partager une caution de loyer. Cette alternative à la garantie de loyer par dépôt bancaire est avantageuse pour les colocataires. Cela permet à chacun de réduire encore davantage ses dépenses. Ainsi, vous n’avez pas à immobiliser une garantie de loyer conséquente pendant une durée indéterminée. Vous partagez simplement entre vous le montant de la prime d’assurance annuelle à verser à la société de cautionnement. C’est une solution économique et flexible. Pour trouver le prestataire le moins cher, vous pouvez facilement comparer la prime de garantie de loyer.

2. Faire preuve de politesse

Au quotidien, faire preuve de politesse fait partie du b.a-ba, y compris au sein de votre colocation. Cela peut paraître évident dans la théorie, mais cela l’est moins dans la pratique. Si la colocation peut être une expérience conviviale et agréable, il peut arriver que cela soit moins idyllique. Si vous êtes plusieurs au sein du même logement, l’entente n’est pas obligatoirement au beau fixe avec tout le monde. Ce n’est pas grave: vous n’avez pas besoin que tous vos colocataires deviennent vos meilleurs amis.

Cela dit, vous devez rester cordial. Pour bien vivre en colocation, la politesse est essentielle. Même si vous n’avez pas envie de vous parler, se dire « bonjour » ou « bonsoir » suffit. Cela contribue à garder une atmosphère agréable pour tout le monde, malgré les relations que vous entretenez individuellement les uns avec les autres.

3. Respecter l’intimité de chaque colocataire

Pour bien vivre en colocation, il est important que tout le monde respecte les espaces privés. Lorsque l’on vit en communauté, chacun doit pouvoir se retirer dans sa chambre pour se reposer, étudier ou travailler. Vous pouvez exiger que vos colocs respectent votre intimité et ne pénètrent pas dans votre chambre sans votre accord, que vous soyez là ou non. Bien sûr, cela vaut aussi en sens inverse: vous respectez les espaces privés de vos colocataires.

4. Ne pas laisser traîner vos affaires

Dans votre chambre, vous faites ce que vous voulez: aucun de vos colocataires ne peut imposer ses règles dans cet espace. Cependant, dans les parties communes, vous respectez les règles de vie que vous avez établies avec vos colocataires.

Si vous avez tendance à être désordonné, vous devez donc faire en sorte que cela se limite à votre espace privé. À moins que vos colocs ne vous y autorisent, il est préférable d’éviter de laisser traîner vos affaires partout. Vos chaussettes sales de la veille ou la vaisselle de trois jours que vous laissez dans l’évier sont à proscrire.

5. Se répartir les tâches ménagères

En matière de règles de vie en colocation, les tâches ménagères sont l’un des principaux points à discuter. C’est presque aussi important que la répartition du budget. Pour que cela se passe bien avec vos colocataires, il est conseillé de mettre en place un planning pour déterminer qui fait quoi et quand.

Faire la vaisselle, donner un coup de panosse, épousseter les meubles: chacun doit collaborer de manière équitable. C’est une condition sine qua non pour bien vivre en colocation. Si la même personne se retrouve à faire toutes les tâches ménagères, cela peut devenir une source de tensions. Pour le bien commun et maintenir la convivialité inhérente à l’esprit de colocation, se répartir les tâches ménagères est essentiel.

6. Organiser les courses et les repas

Puisque, comme souvent en colocation, il est question de partage, vous devez penser à organiser les courses et le repas. Est-ce que vous préférez faire des courses en commun ou chacun se charge de ses propres repas? C’est un élément important, car cela implique une organisation différente. Si vous décidez de partager ce poste de dépenses, vous devez alors l’inclure dans votre planning. Vous devez prévoir qui se charge de courses, qui cuisine, et surtout ne pas oublier de tenir vos comptes.

Manger tous les jours ensemble n’est une obligation. Cela peut être ponctuel, mais il est important de le faire de temps à autre pour bien vivre en colocation. Souper avec vos colocataires est un bon moyen de vous réunir, de discuter et d’apprendre à vous connaître davantage. Cela cultive les bonnes relations et c’est donc bénéfique pour l’ambiance quotidienne au sein de la coloc.

7. Respecter le rythme de vie des autres locataires

Même si vous partagez votre logement, vous êtes chez vous. Vous avez le droit d’inviter des amis et de faire des fêtes. Il est toutefois préférable d’en discuter d’abord avec vos colocataires et de vous assurer qu’ils soient d’accord sur le principe (et toujours dans le respect de votre voisinage).

Cependant, dès qu’un de vos colocataires décide d’aller se coucher, vous devez respecter son sommeil et adapter votre comportement (baisser la musique, parler moins fort…). Cela vaut aussi si vos colocataires ont des rythmes différents du vôtre. L’un d’entre eux peut, par exemple, travailler de nuit: il aura donc besoin de se reposer en journée. Si vous êtes à la maison, vous faites en sorte de respecter son rythme de vie. Si c’est vous qui vivez « en décalé », vous apprécierez sûrement que vos colocataires fassent attention.

8. Rendre des services à vos colocataires

Amener votre colocataire à l’aéroport, garder son animal de compagnie pendant son absence, l’aider à préparer un examen important… Rendre des services, quels qu’ils soient, à vos colocataires fait partie de règles évidentes, mais essentielles à rappeler.

L’entraide est primordiale pour bien vivre en colocation: cela contribue à la bonne ambiance générale. De plus, le jour où vous aurez besoin d’un service à votre tour, vous savez que vous pourrez compter sur vos colocataires. Du moins si ceux aussi s’engagent à respecter ces dix règles de savoir vivre en colocation…

9. Parler de ce qui vous dérange

Cohabiter avec des inconnus n’est jamais facile, surtout au début. Il est important que vos colocataires apprennent à vous connaître, et vice versa ; et même si vous vous entendez bien avec vos colocs, il peut arriver que des frictions surviennent.

Si quelque chose vous dérange, il vaut mieux en parler au profit de la bonne ambiance générale. Cela évite de rester sur un non-dit et d’engendrer un conflit ultérieur qui aurait pu être évité. La communication, c’est la base pour vivre en colocation. Faire preuve de diplomatie, aussi. Si une habitude, un comportement ou un propos vous déplaît, il est important de toujours privilégier les explications à une crise de colère soudaine.

10. Faire preuve de tolérance

Dans une colocation, la diversité peut être très bénéfique: cela vous permet de rester ouvert d’esprit et de cultiver le dialogue. Vos opinions et vos valeurs seront peut-être différentes de celles de vos colocataires. Vous devez le respecter et faire preuve de tolérance: évitez de passer pour un donneur de leçon. Si vous n’êtes pas d’accord avec l’un de vos colocataires, vous avez le droit de témoigner votre opinion. Vous devez néanmoins le faire dans les bonnes proportions, sans que cela n’entrave vos relations. Si vous jugez réciproquement que ces différends sont inconciliables, alors il faut peut-être vous poser la question du bien-fondé de votre colocation… La règle la plus essentielle pour bien vivre en colocation est peut-être, avant tout, de bien choisir ses colocataires.

Pour que la cohabitation réussisse à moyen ou long terme, vous devez être d’accord sur le fonctionnement de la colocation. C’est pourquoi ces règles, quoiqu’élémentaires, sont primordiales pour votre bien-être et celui de vos colocataires. Si vous intégrez une colocation, vous devez connaître la charte en place et la respecter. Si vous créez une colocation, vous pouvez facilement en mettre une en place pour prévenir les conflits. Vivre en coloc, c’est partager bien plus qu’un toit. C’est partager un espace de vie, un budget, des tâches ménagères, des habitudes et surtout votre quotidien. Autant mettre toutes les chances de votre côté pour tirer tous les avantages de la colocation!

Sous location Suisse : comment procéder ?

Sous location Suisse : comment procéder ?

Sous location Suisse : comment procéder ?

Sous-location en Suisse: comment procéder?

La sous-location est très populaire en Suisse, en particulier dans l’arc lémanique, où le marché immobilier est tendu. Entre la pénurie de logements et la hausse constante des loyers, trouver un logement est parfois difficile. Quand on est locataire et que l’on doit s’absenter pendant une courte durée, la sous-location apparaît comme la solution idéale. Elle permet de préserver son contrat de bail, tout en finançant son loyer. Pour des vacances de deux semaines ou une expatriation de six mois, c’est un procédé très largement répandu. Si c’est autorisé par la loi, sous-louer exige néanmoins que le locataire respecte ses obligations vis-à-vis de son bailleur. De plus, même si la sous-location est avantageuse de prime abord, elle n’est pas non plus sans aléa. En raison d’une méconnaissance du droit du bail ou d’une sélection peu rigoureuse de son sous-locataire, le sous-bailleur s’expose à des risques. Pour vous en prémunir, nous vous expliquons comment procéder à une sous-location en Suisse en toute sérénité.

Sous-location: une solution encadrée par la loi

En Suisse, la sous-location est une solution encadrée par la loi depuis 1990. Elle peut concerner les biens à usage d’habitation autant que ceux à usage commercial. L’article 262 du Code des obligations stipule ainsi que « le locataire peut sous-louer tout ou partie de la chose avec le consentement du bailleur ».

C’est une solution certes légale, mais qui requiert de respecter certaines dispositions. Qu’elle soit totale ou partielle, la sous-location exige la conclusion d’un contrat entre un locataire et un sous-locataire. Celle-ci signifie que le locataire, qui devient sous-bailleur, cède l’usage de son bien au sous-locataire, pendant une durée déterminée, contre versement d’un loyer. En cas de litiges, le contrat de sous location devra être obligatoirement présenté pour entamer une procédure judiciaire. Le Tribunal fédéral suisse exige également que soit adjointe l’autorisation écrite du bailleur.

Obtenir l’autorisation du bailleur pour sous-louer

En Suisse romande, la sous-location fait l’objet d’un accord écrit entre le locataire et le bailleur. Cela implique que le locataire annonce obligatoirement à son bailleur la sous-location.

Pour obtenir l’autorisation de ce dernier, le locataire doit mentionner:

  • Les coordonnées du sous-locataire ;
  • Le montant du loyer de la sous-location (incluant les charges) ;
  • L’objet de la sous-location ;
  • L’usage du bien ;
  • La durée de la sous-location.

S’il s’agit d’une sous-location partielle, le locataire indique les pièces sous-louées et le nombre de personnes amené à les occuper.

Le bailleur peut aussi exiger de son locataire sa date de retour dans le bien. La sous-location est autorisée dans la mesure où c’est une solution temporaire. Le locataire doit donc justifier de son retour dans le logement et prouver qu’il ne s’agit pas d’un transfert de bail « déguisé ». La loi ne mentionne toutefois pas de durée maximale pour un contrat de sous-location, dès lors que le locataire a prévu de réintégrer le bien.

À réception des informations requises, le bailleur dispose d’un délai de trente jours pour accepter ou refuser la sous-location. Une absence de retour vaut acceptation.

Les motifs de refus du bailleur

Comme la sous-location est prévue par la loi, un bailleur ne peut s’y opposer, sauf dans des cas précis. L’article 262 (al. 2) du Code des obligations indique que le bailleur peut refuser la sous-location dans le cas où :

  • Le locataire refuse de lui indiquer les conditions de la sous-location ;
  • Les conditions de sous-location sont jugées abusives (par exemple, en cas de loyer excessif)
  • La sous-location présente, pour lui, des inconvénients majeurs.

Les risques encourus faute d’annonce

Si un locataire décide de ne pas annoncer la sous-location, il encourt des risques. En effet, le bailleur peut demander la résiliation ordinaire ou anticipée du bail (article 257 f du Code des obligations), en respectant un préavis de trente jours. Il peut également demander des dommages-intérêts en cas de préjudice et la restitution des bénéfices perçus par le locataire.

Respecter ses obligations de sous-bailleur

La conclusion d’un contrat de sous-location fait du locataire un sous-bailleur. Il est donc tenu de respecter les obligations inhérentes à ce statut.

En endossant les responsabilités de bailleur, le locataire doit donc se conformer au droit du bail et respecter rigoureusement les procédures pour se prémunir de tout risque. À ce titre, il doit:

  • Régler les problèmes que lui signale le sous-locataire ;
  • Informer le sous-locataire d’une éventuelle augmentation de loyer dans le délai et les formes requises par la loi ;
  • Résilier le contrat dans le délai et les formes requises par la loi.

Vis-à-vis de son bailleur, le locataire reste responsable du paiement des loyers et des dégâts causés par son sous-locataire. Par exemple, il continue, pendant la durée du bail à loyer principal, à s’acquitter de ses paiements. Cela vaut même si le sous-locataire est en défaut de paiement. De plus, le sous-locataire ne peut verser directement le loyer au bailleur, puisqu’aucun contrat ne lie ces deux parties. Le bailleur n’a aucune obligation envers le sous-locataire et vice versa.

Si le sous-bailleur ne respecte pas ses obligations, le sous-locataire dispose des mêmes droits qu’un locataire lambda. Il peut donc exiger que le logement soit maintenu en état et, le cas échéant, demander une résiliation du contrat de sous-location.

Comment résilier un contrat de sous-location?

Le délai de résiliation est généralement fixé à trois mois, mais cela peut être raccourci à un mois pour une sous-location. Cette condition devra alors faire l’objet d’une clause dans le contrat de sous-location. Il est à noter que si le bail à loyer principal prend fin, c’est aussi le cas du bail de sous-location.

Si c’est le sous-locataire qui résilie le contrat, il doit respecter le délai de préavis que celui-ci mentionne. L’avis de résiliation est notifié par écrit et, de préférence, par courrier recommandé. Il doit trouver un nouveau sous-locataire, capable de reprendre le bail jusqu’à l’échéance initialement prévue par le contrat.

Que demander au sous-locataire?

Pour sous-louer son logement, le locataire peut appliquer une majoration du loyer. Celle-ci ne doit toutefois pas être abusive, car ce serait un motif de refus pour le bailleur. Il pourrait alors s’opposer à la sous-location. Par exemple, pour sous-louer un bien commercial, la loi exige que le locataire ne réalise pas plus de 20 % de bénéfices sur le loyer.

Appliquer une majoration n’est pas une obligation: le locataire peut décider de louer au même tarif que celui qu’il règle au bailleur. Elle est toutefois judicieuse si le bien est loué meublé. Qu’il s’agisse d’un logement ou d’un local, les bénéfices perçus dans le cadre d’une sous-location sont sujets à imposition. Ils doivent être déclarés à l’administration fiscale en tant que revenus accessoires.

Lorsqu’il sélectionne son sous-locataire, le sous-bailleur doit veiller au respect de toutes les clauses du bail initial. Il établit un contrat de sous-location, dont le projet peut être préalablement soumis au bailleur, à titre d’information.

Le sous-bailleur s’assure également que le sous-locataire a souscrit une assurance responsabilité civile. Pour se prémunir des défauts de paiement, il peut aussi exiger une garantie de loyer, équivalente à trois mois de loyer. Le sous-locataire peut alors faire appel soit à une banque, soit à une société de cautionnement. Compte tenu de la courte durée du bail, cette seconde solution, plus économique et plus flexible, est à privilégier. La garantie de loyer ne doit en aucun cas être versée en argent comptant.

Sous location Suisse: les risques éventuels

En matière de sous-location, aucun contrat ne lie le bailleur principal du logement au sous-locataire. Le consentement écrit n’a pas de valeur contractuelle: la responsabilité du bailleur n’est donc pas engagée. C’est le locataire, sous-bailleur, qui assume tous les risques éventuels liés à la sous-location. C’est pourquoi il est important de les connaître avant de s’engager dans un contrat de sous location, aussi avantageuse que puisse paraître cette solution.

La sous-location est surtout risquée si elle est réalisée sans l’accord écrit du bailleur. Il convient aussi de vérifier scrupuleusement les clauses bail de sous-location. Des clauses nulles peuvent être préjudiciables pour le locataire en cas de problème. Une mauvaise connaissance du droit du bail serait donc problématique.

Les litiges avec le sous-locataire

Par ailleurs, le locataire, qui généralement n’a pas d’expérience en tant que gérant, peut se retrouver « piégé » par son sous-locataire. C’est notamment le cas s’il a été sélectionné de manière peu rigoureuse. Les personnes insolvables auprès des régies ont tendance à se tourner vers la sous-location. Les sous-bailleurs, moins aguerris, sont généralement moins exigeants. Faute de contrôle, ils s’exposent alors à des risques de défaut de paiement ou à des comportements indélicats. Si le sous-locataire ne paie pas son loyer, le locataire devra, lui, continuer à verser le sien au bailleur. Si des dégâts surviennent dans le logement pendant la durée de la sous-location, c’est le locataire qui en endosse la responsabilité.

Dans des cas plus rares, le sous-bailleur peut aussi avoir à gérer une occupation illégale du logement. C’est lui qui responsable, d’un point de vue légal, si le sous-locataire refuse de partir à l’échéance du contrat de sous-location. Il devra alors effectuer les procédures nécessaires auprès du Tribunal compétent pour expulser son sous-locataire, et ce à ses frais. Sans cela, il ne peut en aucun cas entamer des démarches d’expulsion forcée. Par exemple, si le sous-bailleur décidait de changer la serrure pour le forcer à partir, cela serait considéré comme une violation de domicile. En tant qu’occupant du logement, le sous-locataire est protégé par la loi.

Avant de sous-louer un logement, il est important de connaître le cadre légal qui encadre cette pratique. C’est une façon de se prémunir des éventuels aléas, autant vis-à-vis du bailleur que du sous-locataire. C’est une solution avantageuse, mais qui demande de faire preuve de rigueur au moment d’établir le contrat de sous location et de choisir l’occupant temporaire du bien.

Caution de loyer pour un bail commercial: quels avantages ?

Caution de loyer pour un bail commercial: quels avantages ?

Caution de loyer pour un bail commercial: quels avantages ?

Les avantages de la caution de loyer pour les entreprises

Lorsque que vous voulez louer un bien en Suisse, qu’il soit à usage d’habitation ou à usage commercial, votre bailleur exigera une garantie de loyer. Celle-ci sert à couvrir les dommages que vous causeriez pendant la durée du bail ou à récupérer les éventuels loyers impayés.

La garantie de loyer pour un bien commercial

Pour louer un appartement ou une maison, la garantie est équivalente à trois mois de loyer maximums. C’est ce que stipule le Code des obligations suisse. Cependant, il n’existe pas de plafond pour les biens commerciaux. Les bailleurs sont libres de fixer le montant de la garantie de loyer comme bon leur semble. Elle peut donc dépasser les trois mois. En général, les bailleurs et les régies demandent l’équivalent de six mois de loyer, voire plus dans certains cas.

Cette différence s’explique par le fait que les bailleurs jugent le risque plus élevé pour une location commerciale que pour une habitation. Demander l’équivalent de six mois de loyer ou plus répond à un risque de faillite potentielle et de fait d’incapacité de paiement. La garantie de loyer commerciale sert donc à pallier ce risque et à sécuriser les revenus de votre bailleur.

Entreprises: garantie de loyer avec ou sans dépôt bancaire ?

En Suisse, une garantie de loyer est exigée dès lors que vous louez un bien. Vous devrez justifier de sa constitution auprès de votre bailleur ou de votre régie immobilière. En effet, c’est une des conditions sine que non pour disposer de vos bureaux ou locaux commerciaux.

Les professionnels peuvent constituer une garantie de loyer avec ou sans dépôt bancaire. C’est le même principe que lorsque vous voulez louer un appartement ou une maison à titre personnel.

La première option consiste à immobiliser la garantie de loyer définie dans votre contrat de location sur un compte bancaire dédié. Pour cela, une fois le bail commercial signé, vous demandez à votre banque d’ouvrir un compte de dépôt de garantie de loyer. Votre contrat de bail sert de justificatif. L’établissement bancaire bloque la somme que vous aurez versée pendant toute la durée du bail. Il vous remet une attestation à transmettre à votre bailleur ou régie.

La garantie bancaire présente un inconvénient majeur pour les entreprises: le manque de flexibilité. La somme qu’exige le bailleur ou la régie immobilière est conséquente. Si vous choisissez la garantie bancaire, cela signifie que vous devrez obligatoirement disposer de l’intégralité des fonds à la signature du bail. Or quand on démarre une activité, réunir et immobiliser une telle somme est contraignant.

De plus, une fois les liquidités versées, vous ne pourrez plus en bénéficier: l’argent est immobilisé. Ni vous ni votre bailleur ne peut y toucher sans en faire la demande auprès de la banque et celle-ci ne libère les fonds qu’à certaines conditions. C’est, par exemple, le cas au terme du bail, sous réserve que vous n’ayez pas de loyers impayés et que votre bailleur ne conteste pas la restitution de la garantie de loyer.

C’est pour cette raison que de plus en plus de professionnels se tournent vers la caution de loyer. Cette seconde option consiste à faire appel à une société de cautionnement qui se porte garant de votre entreprise auprès du bailleur ou de la régie. C’est une alternative qui offre beaucoup plus de souplesse aux professionnels locataires.

Location commerciale: faire appel à une société de cautionnement

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Quand on crée ou développe une affaire, la gestion de sa trésorerie est un point névralgique. Si vous cherchez à louer un nouveau local, les dépenses sont conséquentes: déménagement, aménagement, frais administratifs, et, bien sûr, le loyer…

La garantie de loyer demandée par votre bailleur est élevée. Si vous venez de lancer votre activité, vous ne disposez peut-être pas des fonds nécessaires pour constituer une garantie bancaire. Vous pourriez tout aussi bien préférer ne pas immobiliser inutilement cet argent, et vous auriez raison.

C’est pourquoi la caution de loyer tend à se démocratiser auprès des entreprises. De plus en plus de bailleurs et régies acceptent ce mode de constitution, car, pour eux, les garanties sont les mêmes.

Lorsque vous faites appel à une société de cautionnement, celle-ci se porte garant pour vous auprès de votre bailleur. En contrepartie, vous lui versez une assurance sous forme de prime annuelle. C’est une option plus simple et surtout plus économique que si vous deviez immobiliser l’intégralité de la garantie de loyer sur un compte bancaire.

Pour votre bailleur ou votre régie, une garantie avec ou sans dépôt bancaire ne change rien. Pour votre entreprise, cela peut faire toute la différence. La caution (ou garantie sans dépôt bancaire) vous offre davantage de flexibilité.

La flexibilité financière: disposez librement de vos liquidités

Pour investir dans de nouveaux locaux, vous n’avez plus besoin d’immobiliser votre argent inutilement. La garantie bancaire impliquerait qu’il soit bloqué pendant toute la durée du bail sans que vous puissiez y toucher. Cela peut être même plus long en cas de litige avec le bailleur ou la régie.

Pour récupérer votre garantie de loyer au terme du bail, ces derniers doivent en effet donner leur accord. Cela suppose que vous soyez à jour dans le paiement de votre loyer et que vous ayez respecté vos obligations de locataire, notamment concernant l’entretien du bien loué. Si le bailleur ou la régie juge que le bien commercial est dégradé, il peut demander à bloquer la garantie de loyer pendant douze mois maximums. C’est le temps mis à sa disposition pour effectuer les remises en état nécessaires et présenter les factures justificatives à votre banque. Le montant de ces dernières est déduit de votre garantie bancaire, et c’est uniquement le solde qui vous est restitué.

Grâce à la caution de loyer, vous êtes libre de disposer de vos liquidités comme vous le souhaitez. Vous restez maître de votre trésorerie et pouvez l’utiliser dans un projet qui compte vraiment: la réussite de votre entreprise. L’argent que vous auriez dû bloquer sur un compte bancaire, par ailleurs peu rémunérateur, peut servir de manière concrète et pertinente à la croissance de votre société.

La flexibilité contractuelle

Vous pouvez facilement passer d’une garantie par dépôt bancaire à la caution de loyer.

Si vous avez déjà constitué votre garantie bancaire, vous pouvez aisément récupérer cet argent immobilisé en vous tournant vers une société de cautionnement.

Les bailleurs et les régies sont de plus en plus nombreux à accepter les cautions. Dans la théorie, ils ne peuvent légalement refuser puisque celles-ci offrent les mêmes garanties qu’un dépôt bancaire.

Pour libérer votre garantie bancaire et opter pour le cautionnement, vous en informez votre bailleur ou régie de votre souhait. Sous réserve d’acceptation de leur part, vous pouvez souscrire à une caution de loyer en ligne. Votre cautionnaire vous délivre alors un certificat de caution, à retourner à votre bailleur ou régie. Ce dernier peut, grâce à ce document, demander à l’établissement bancaire la restitution de votre garantie de loyer.

Cette démarche vaut aussi dans le cas contraire, si vous souhaitez passer de la caution à la garantie de loyer, car elle offre une plus grande flexibilité contractuelle. En faisant appel à une société de cautionnement, vous êtes libre de résilier votre contrat à tout moment. Néanmoins, comme pour la garantie bancaire, votre bailleur est le seul à pouvoir demander la libération de la caution. De fait, si vous souhaitez changer de mode de constitution de garantie, vous devez en fournir la preuve à votre bailleur.

Caution de loyer pour les entreprises: comment y souscrire?

Demander une caution de loyer commerciale est possible pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité et leur taille.

Pour profiter des avantages de la caution de loyer, il est important de faire appel à un partenaire de confiance. L’entreprise de cautionnement devient un acteur à part entière de la réussite de votre projet. Vous devez donc la choisir avec la même rigueur que lorsque vous sélectionnez, par exemple, vos fournisseurs. Vous évaluez son sérieux, mais aussi les tarifs qu’elles proposent.

WEB Caution propose des tarifs jusqu’à 35% moins élevés que ceux du marché. La société est partenaire de Expert Caution, intermédiaire en assurance indépendant non lié, inscrit au Registre de la surveillance des intermédiaires de la FINMA.

Grâce à un formulaire simple, facile et rapide à remplir, vous pouvez envoyer votre demande à WEB Caution directement en ligne. Votre demande est rigoureusement étudiée pour vous donner une réponse personnalisée et surtout dans les meilleurs délais. Vous bénéficiez d’une réponse sous quelques jours pour vous permettre d’avancer rapidement sur vos projets.

Vous connaissez à l’avance le montant de la prime annuelle de votre assurance caution pour faciliter la planification de votre budget. Comme le Code des obligations suisse ne plafonne pas la garantie de loyer pour les entreprises, le montant de la caution que peut fournir votre future société de cautionnement non plus.

WEB Caution est une alternative sûre à la garantie bancaire, autant pour votre entreprise que pour votre bailleur. Elle vous garantit une procédure plus facile, plus rapide et surtout plus économique. Elle vous offre la possibilité de préserver vos liquidités ou d’investir votre argent là il peut réellement faire la différence pour votre activité.

Dossier de location : les documents indispensables

Dossier de location : les documents indispensables

Dossier de location : les documents indispensables

Recherche de logement en Suisse: réussir votre dossier de location

Si vous cherchez à louer un logement en Suisse, vous savez que de nombreuses personnes sont dans votre cas! L’offre est largement inférieure à la demande, surtout aux abords du lac Léman où les logements vacants sont rares. Pour mettre toutes les chances de votre côté, réussir votre dossier de location est essentiel. C’est ce qui va vous permettre de convaincre la gérance que vous êtes le locataire idéal pour le bien tant convoité. Nous vous donnons donc les clés pour bien préparer votre demande de location.

À quoi sert votre dossier de location?

Votre dossier de location se compose d’un formulaire de demande ferme à compléter et des documents justificatifs correspondants. C’est, en somme, votre candidature à un logement.

Il permet à la régie ou au propriétaire de définir si vous êtes le locataire idéal pour le logement auquel vous prétendez. Votre dossier est ainsi évalué et comparé à ceux des autres candidats.

Votre demande de location doit avant tout prouver au bailleur que vous avez les capacités de payer le loyer. Les locataires doivent donc démontrer leur solvabilité. Si vous vous demandez comment faire accepter votre dossier de location, c’est le principal critère à prendre en compte. En général, on juge un locataire solvable dès lors que sa rémunération est trois fois supérieure au montant du loyer. Il est donc important de prendre en compte ce calcul avant de visiter un appartement.

Votre dossier permet aussi de déterminer si vous serez à même de respecter les règles de bon voisinage. Par exemple, si l’appartement se trouve dans une résidence calme, mais que vous êtes musicien, cela pourrait jouer en votre défaveur.

Comment constituer un dossier de location?

Pour constituer un dossier de location, vous devez d’abord remplir une demande ferme de location. Celle-ci varie selon les gérances immobilières.

Dans ce document, vous mentionnez vos informations personnelles et celles relatives à votre profession.

Si vous êtes salarié, vous fournissez les copies de vos trois derniers bulletins de salaire ou une copie de votre contrat de travail ou une attestation de salaires. Si vous êtes indépendant, vous mentionnez les coordonnées de votre société et fournissez vos deux derniers bilans. Si vous percevez des prestations sociales, une attestation officielle est requise.

Vous indiquez également si vous êtes sujet à poursuites, l’attestation de l’Office des poursuites faisant foi. Celle-ci s’obtient auprès de l’autorité compétente dans le canton où vous cherchez votre logement. Si vous habitez actuellement Lausanne, mais que vous recherchez un appartement à Genève, c’est donc à de l’Office des poursuites cantonale de Genève que vous devez vous adresser.

Dans la demande ferme de location, vous annoncez également le nombre de personnes qui vivront chez vous, la présence éventuelle d’animaux de compagnie ou si vous pratiquez un instrument de musique. Les informations demandées varient selon les bailleurs.

Les justificatifs à joindre à votre demande ferme de location

Pour constituer votre dossier de location, sont généralement demandés:

  • La copie de la carte d’identité recto-verso ou du passeport ;
  • Pour les étrangers, la copie du permis de séjour ;
  • Des justificatifs de revenus récents (selon votre situation professionnelle);
  • Une attestation de non-poursuite ;
  • Éventuellement, une copie de l’assurance responsabilité civile (RC) pour le logement que vous occupez actuellement.

Selon ses exigences, la régie ou le propriétaire peut exiger des justificatifs complémentaires. Il peut, par exemple, vous demander de joindre une lettre de recommandation de votre précédent bailleur.

Si vous avez un garant, il doit fournir l’ensemble des documents listés ci-dessus.

Préparer votre dossier de location à l’avance

Vous avez visité un logement qui vous plait? Il est conseillé de déposer votre dossier de candidature au plus tôt. Cela requiert donc que vous le prépariez à l’avance, formulaire de demande de location inclus.

Pour être considéré comme valable, et sérieux de surcroît, votre dossier doit être complet. Si un document venait à manquer, votre candidature pourrait être d’office écartée. Cela sous-entend qu’une faille existe dans votre dossier et peut donc être interprété négativement. Par ailleurs, s’il reçoit des dizaines d’autres demandes, le bailleur ne vous attendra pas.

Dossier de location sélectionné: les étapes suivantes

Si votre dossier de candidature n’est pas retenu, la régie peut ne pas vous contacter pour vous en informer. Vous pouvez toutefois prendre la liberté de demander des nouvelles de votre dossier au bout d’un mois.

Au vu du grand nombre de locataires par rapport à l’offre de logements disponible, il est conseillé de déposer plusieurs dossiers. C’est surtout important dans les villes suisses qui ont des taux de vacance très faible. Vous multipliez ainsi vos chances de trouver un logement rapidement.

Si votre dossier est sélectionné et que vous êtes toujours intéressé par le logement, la régie vous envoie le contrat de bail pour signature. Dès que vous avez signé et remis les documents, vous êtes engagé vis-à-vis du bailleur. La date pour l’état des lieux d’entrée est alors fixée. À cette occasion, vous devrez fournir la preuve de paiement du premier loyer (charges incluses), votre justificatif d’assurance RC, ainsi que la garantie de loyer.

Comment constituer la garantie de loyer?

Lorsque vous préparez votre dossier de location pour un appartement en Suisse, vous devez justifier de votre capacité à constituer une garantie de loyer.

Celle-ci est fixée à trois mois de loyer (selon le Code des obligations): une somme conséquente. Si vous n’avez pas l’argent disponible immédiatement ou que vous ne souhaitez pas immobiliser inutilement cette somme, vous pouvez faire appel à une société de cautionnement. C’est elle qui se porte garant pour vous. C’est donc à votre avantage lorsque vous déposez un dossier de location pour un appartement.

Cela vous permet de constituer une garantie de loyer sans dépôt bancaire de manière rapide et économique. Plutôt que de bloquer votre argent sur un compte bancaire peu rémunérateur, vous le gardez à disposition. Vous n’avez pas non plus à attendre que la garantie de loyer de votre précédent appartement soit débloqué. C’est donc une solution avantageuse qui peut faciliter votre recherche de logement.

Conseils pour réussir l’aménagement d’un local commercial

Conseils pour réussir l’aménagement d’un local commercial

Conseils pour réussir l'aménagement d'un local commercial

Comment aménager un local commercial?

Vous reprenez une affaire et voulez remettre le local commercial au goût du jour ou optimiser l’espace? Configuration, décoration, équipements: pour le confort de vos clients ou de vos salariés, la rénovation peut devenir une priorité. Votre local commercial reflète l’image de votre entreprise. Si votre emplacement est essentiel pour assurer la réussite de votre activité, son aménagement l’est tout autant. Pour gagner beaucoup, vous devrez prévoir d’investir un peu! La devanture de votre local commercial doit susciter la curiosité des clients autant qu’elle doit inspirer confiance. L’expérience que vous leur proposez commence dès l’extérieur. Une fois la porte franchie, l’agencement doit lui aussi convaincre. Voici nos conseils pour aménager votre local commercial avec succès.

Locataire: demander l’accord de votre bailleur

Vous louez un local commercial que vous souhaitez rénover, ou vous vous apprêtez à signer un contrat de location, mais aimeriez remettre le local au goût du jour? C’est possible, si vous avez l’accord écrit de votre bailleur.

Quelle que soit la nature de votre projet de rénovation, votre bailleur doit obligatoirement vous donner son autorisation. Sans celle-ci, vous prenez le risque de voir votre contrat de bail résilié et votre garantie de loyer bloquée. Cela vaut aussi si vous souhaitez entreprendre des travaux dans une habitation.

En discutant de votre projet de rénovation avec votre bailleur, vous devez aussi définir les exigences à respecter à la fin du bail. Votre bailleur peut en effet demander que vous remettiez le local en son état initial avant votre départ. Ce sont, dans ce cas, des frais éventuels à prendre en compte. Si vous réalisez des travaux de rénovation, il est recommandé d’avoir un accord écrit qui mentionne les dispositions acceptées par les deux parties.

Transformer ou rénover un local commercial: quelles formalités administratives?

Lorsque vous entreprenez des travaux dans un local commercial, il est important d’en distinguer la nature. Il s’agit soit de transformer l’espace, soit de le rénover.

La transformation touche à la structure du bâtiment (abattre une cloison, agrandir la surface, etc.). A contrario, des travaux de rénovation n’importe aucun changement structurel. Cela comprend, par exemple, la réfection des sols, des murs et des plafonds. Il s’agit d’apporter une plus-value au local commercial que vous louez.

Une autorisation de construire est requise en cas de transformation, ce qui n’est pas le cas pour une rénovation. Néanmoins, la commune ou le canton peut exiger que vous annonciez les travaux. Le cas échéant, vous devrez soumettre aux autorités compétentes un formulaire d’annonce des travaux avant même de les commencer.

Votre bailleur peut aussi être à l’initiative de travaux dans le local commercial que vous louez. Vous ne pouvez y opposer tant qu’ils veillent à prévenir ou réparer des dommages et qu’ils sont annoncés au préalable. Si votre bailleur effectue des travaux, il a le droit d’augmenter le loyer même si un contrat de bail est en cours. L’augmentation dépend de l’investissement réalisé, de la possibilité d’amortissement et des charges d’entretien inhérentes.

Rénovation d’un local commercial: bien optimiser l’agencement

En pensant la rénovation de votre local commercial, vous devez garder en tête vos objectifs. Pour cela, vous devez vous demander ce que veulent découvrir vos clients en découvrant votre espace de vente. C’est un point de départ décisif pour bien optimiser l’agencement de l’espace. Vous devez être en mesure d’offrir à vos clients une expérience à la hauteur de l’image de marque que vous voulez véhiculer.

Soigner l’aspect extérieur

En matière de rénovation, la façade est tout aussi importante que l’intérieur du local commercial. Si votre activité requiert que vous accueilliez des clients, la devanture doit les inspirer et leur donner confiance. Soigner l’aspect extérieur de votre local commercial a un impact positif sur l’image de l’entreprise.

Enseigne, éclairage, vitrine: ce sont autant de points auxquels vous devez réfléchir si vous entamez des travaux de rénovation à l’extérieur. Il est à noter que pour apposer une enseigne, vous devez obtenir une autorisation écrite de la part de votre bailleur, ainsi que des autorités compétentes. Vous devez leur indiquer l’emplacement, les dimensions, le texte et les couleurs utilisés. L’entretien et la consommation électrique de l’enseigne sont à la charge du locataire.

Votre vitrine est aussi un point fort pour attirer des clients. Elle en dit long sur votre activité. Elle sert à attirer la curiosité des passants et les invite à pousser la porte d’entrée. Plus l’aspect extérieur de votre local est soigné, plus vous mettez les gens à l’aise et les invitez à en découvrir davantage à l’intérieur.

Optimiser le parcours du client

L’optimisation du parcours client à l’intérieur de votre commerce a pour objectif d’inciter à l’achat. Par conséquent, lorsque vous pensez l’agencement de votre local commercial, vous devez imaginer le « sens » de la visite. C’est fondamental avant d’entamer des travaux de rénovation dans votre local commercial.

Cette étape va vous aider à choisir les meubles de présentation, l’éclairage et l’emplacement des caisses les plus appropriés. Il est recommandé de placer ces dernières au fond du local afin que le client puisse parcourir l’intégralité de la boutique.

Bien choisir le mobilier

Si vous voulez vous démarquer de vos concurrents, bien choisir le mobilier de votre local commercial est un point capital. Si votre budget vous le permet, il est recommandé d’opter pour du mobilier sur-mesure.

D’une part, cela vous permet de rendre votre espace unique: c’est un atout pour offrir à vos clients une expérience optimale en magasin. D’autre part, cela vous permet d’avoir des meubles qui occupent parfaitement la superficie du local. Choisir du mobilier standard minimise les possibilités d’optimisation: des dimensions non adaptées peuvent vous faire perdre de la place. Or chaque mètre carré que vous louez est précieux.

Privilégier la lumière naturelle ou un éclairage de qualité

Que vous louez un local commercial ou un appartement, c’est un critère capital: la luminosité. Plus un espace est lumineux, plus il est agréable à visiter. De fait, si vous voulez offrir une expérience unique à vos clients, il est important de favoriser la lumière naturelle au moment d’aménager votre local commercial. Pour faire ressortir le caractère lumineux de votre espace, le blanc est la couleur à privilégier. Vous captez ainsi un maximum de lumière même lorsqu’il fait gris dehors.

Si vous n’avez pas de vitrine qui favorise la lumière naturelle, vous privilégiez un éclairage adapté et de qualité. Cela peut toutefois requérir certaines adaptations, pour cacher les câblages, par exemple. Il convient de demander l’autorisation écrite de votre bailleur avant de réaliser des travaux d’électricité.

Mettre en valeur vos produits

Pour mettre en valeur vos produits et convaincre vos visiteurs de les acheter, il est important de soigner le merchandising et la décoration.

En matière d’agencement, la tendance est au minimalisme: vous privilégiez une présentation aérée de vos produits. Un agencement clair facilite l’acte d’achat. Dans cette perspective, il est aussi important de disposer les produits complémentaires ensemble, et, si cela est pertinent, de mettre vos produits en scène.

Pour cela, vous pouvez mettre à profit la décoration du local. C’est un élément important, car elle reflète l’identité de votre entreprise. Dans un souci de cohérence, la décoration de votre local reprend les codes et les couleurs de votre charte graphique.

Locataire d’un local commercial: comment financez-vous vos travaux?

Si vous cherchez à louer un local commercial, comment avez-vous prévu de financement vos travaux d’aménagement? C’est le point de départ de votre projet.

Les ressources dont vous disposez sont déterminantes pour définir le type de travaux que vous allez pouvoir réaliser. Que vous créez ou repreniez une affaire, lorsque l’on lance une nouvelle activité, chaque dépense compte.

Par exemple, à la signature du bail, vous devrez payer à votre bailleur le premier mois de loyer, ainsi que la garantie de loyer. Si, pour un bail d’habitation, elle correspond à trois mois de loyer, ce plafond ne s’applique pas aux baux commerciaux. Le bailleur est libre de fixer le montant de la garantie de loyer comme bon lui semble. Les sommes à immobiliser peuvent donc être conséquentes.

C’est pourquoi de plus en plus de professionnels privilégient le cautionnement plutôt que la garantie de loyer avec dépôt bancaire. C’est une solution économique et avantageuse, car elle préserve les liquidités du locataire. Plutôt que bloquer le montant de la garantie de loyer sur un compte bancaire peu rémunérateur, la société de cautionnement avance pour vous la garantie. Cet argent peut vous être d’une grande utilité au moment de financer les travaux d’aménagement de votre local commercial.

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

En 2020, les conflits de voisinage auraient augmenté de plus 20% en Suisse. Que vous soyez propriétaire ou locataire, les querelles entre voisins sont fréquentes. De la musique trop forte, des odeurs désagréables, des travaux qui n’en finissent pas, une haie mal coupée… Nombreuses sont les raisons qui peuvent être à l’origine d’un différend.

Voisinage: les règles du bien vivre ensemble

Pour profiter au mieux de votre logement au quotidien, il est essentiel d’entretenir de bons rapports avec vos voisins. Que vous soyez propriétaire ou locataire, cela contribue au bien-être commun. Chacun se sent plus en confiance et serein chez lui quand les discussions sont ouvertes et cordiales avec le voisinage. Une bonne entente prévaut l’escalade si survient un jour un différend.

En matière de voisinage, on peut identifier six sources de problèmes récurrentes:

  • Le bruit (c’est d’ailleurs la principale cause de différend entre voisins) ;
  • Le activités de bricolage ou de jardinage ;
  • Les odeurs et les fumées (de barbecue, par exemple) ;
  • La propreté et le rangement des parties communes (comme la buanderie ou. Le pallier) ;
  • Le stationnement gênant ;
  • Les nuisances causées par les animaux domestiques.

Pour éviter les querelles entre voisins, il convient de respecter certaines règles, certes de bon sens, mais inhérentes à chacun de ces points. Par exemple, si vous organisez une fête, vous avertissez vos voisins et limitez les nuisances pendant le repos nocturne. Lorsque vous arrosez les plantes sur votre balcon, vous veillez à ce que l’eau ne s’évacue pas chez les voisins de l’étage inférieur. Après votre passage à la buanderie collective, vous faites attention à ce qu’elle reste propre et rangée. Si vous recevez des visiteurs, ils utilisent les places de stationnement qui leur sont réservées, et non celles des voisins.

Les exemples sont pléthore ; mais, pour résumé, il s’agit de ne pas infliger aux autres ce que vous ne supporteriez pas vous-même. Cela vaut aussi bien pour les locataires que pour les propriétaires.

Mon locataire ne respecte pas les règles de la copropriété

Vous êtes propriétaire d’un logement dans une copropriété, que vous louez actuellement. Votre locataire est au cœur d’un différend avec ses voisins, car il ne respecte pas le règlement intérieur. Vous êtes légalement responsable des désagréments qu’il cause. Le voisinage peut donc se retourner vers vous, en tout cas que bailleur, pour mettre un terme au problème rencontré.

Différend avec un voisin: que faire si je suis locataire?

Si discuter avec vos voisins n’aboutit à rien, vous pouvez solliciter, par écrit, l’intervention de votre bailleur. Si celui-ci ne met pas un terme au dérangement, vous pouvez bloquer le loyer sur un compte dédié plutôt que de le lui verser, le temps que le problème soit résolu. Vous pouvez aussi négocier une réduction du loyer pendant la période où est survenu le problème. Sans intervention de sa part au bout de trente jours, vous pouvez, en tant que locataire, dénoncer le contrat de bail.

Nuisances: quelle limite à la tolérance pour le voisinage?

Qu’il s’agisse de bruit, d’une odeur désagréable ou d’une lumière gênante, il est préférable de se montrer tolérant s’il s’agit d’une situation exceptionnelle. Quand on vit en communauté, il est inévitable d’être dérangé de temps à autre.

Selon l’article 684 du Code civil, les nuisances sonores, olfactives et visuelles sont interdites dès lors qu’elles sont jugées « excessives ». C’est justement cette notion d’excès qui est source de querelles entre voisins, car elle est subjective. Savoir faire preuve de tolérance est une nécessité, mais connaître la limite est là que réside le réel problème. Dans certains cas, la loi est peu précise. De fait, si votre différend est lié à une odeur de barbecue jugée incommodante, les textes législatifs n’y apporteront pas de solution concrète.

Bruit voisinage: que faire en cas de nuisances sonores?

En Suisse, les nuisances sonores sont la principale cause de conflit entre voisins. Elles sont jugées excessives dès lors qu’elles ont lieu pendant les périodes de repos. En général, celles s’entendent entre midi et 13 heures, entre 22 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés.

Si vous avez déjà demandé à votre voisin de diminuer voire de cesser le bruit, et que cela n’aboutit pas, vous pouvez appeler la police. Celle-ci intervient pour faire stopper les nuisances. Vous avez également le droit de porter plainte.

Comment procéder pour régler un conflit de voisinage?

Conflit de voisinage: priorité à la discussion

Lorsque survient un conflit de voisinage, vous donnez toujours la priorité à la discussion. Trouver une solution à l’amiable est préférable pour mettre un terme au conflit rapidement et sereinement.

Si le dialogue est difficile, vous pouvez, en second recours, solliciter l’intervention d’une personne tierce et neutre. Elle dispose d’un recul sur la situation qui peut éviter l’escalade et peut proposer des solutions convenables pour les deux parties.

Faire appel à la médiation pour désamorcer un conflit

Si la discussion n’est pas envisageable, même avec l’aide d’une tierce personne, vous pouvez vous tourner vers une autorité de conciliation extrajudiciaire. Faire appel à la médication peut être obligatoire pour désamorcer efficacement un conflit.

Le médiateur, impartial, peut favoriser la discussion et s’assurer que les parties œuvrent à trouver une solution qui convienne à tous. L’intervention de ce professionnel est l’occasion d’une remise à plat de la situation. La conversation encadrée par le médiateur permet à chacun d’exposer sa version du conflit, ainsi que ses arguments.

La procédure en justice en dernier recours

La médiation est en général suffisante pour désamorcer un conflit de voisinage. Si toutefois le problème ne pouvait être réglé par ce biais, la procédure en justice est le dernier recours. Cela doit être le fruit d’une mûre réflexion, car elle n’est pas sans conséquence. Il est préférable de se renseigner auprès d’un avocat avant de s’engager sur cette voie.

La procédure en justice implique un engagement à la fois en termes de temps et de finances. Si vous privilégiez la voie judiciaire, mais que vous perdez, vous devrez assumer vos frais d’avocat, ainsi que ceux de la partie adverse. De plus, les conséquences à long terme sont souvent néfastes.

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Comment bien assurer son habitation en Suisse?

Cambriolage, dégât des eaux, dommage matériel : pour couvrir les aléas de la vie, bien assurer son habitation est essentiel. En cas de sinistre, vous êtes indemnisé par votre compagnie d’assurance. En Suisse, vous pouvez souscrire à deux assurances principales : l’assurance responsabilité civile (RC) et l’assurance ménage. Les deux sont d’ailleurs souvent combinées pour vous garantir une protection optimale.

Assurance RC privée: être serein partout, tout le temps

L’assurance Responsabilité civile (RC) est une assurance facultative, mais qui s’avère importante. Elle prend en charge les dégâts que vous infligeriez involontairement à une personne ou à des biens (appartenant à une personne physique ou morale).

Par exemple, si un ami vous confie du matériel de bricolage et que survient un problème, votre RC peut prendre en charge les frais de réparation, voire de remplacement. La RC privée s’applique aussi lorsque vous causez des dommages corporels à autrui.

Si vous voulez louer un logement, l’assurance RC privée est requise. Elle couvre en effet les dégradations causées à l’habitation que vous louez. Pour ne pas risquer le blocage de votre garantie de loyer, la RC permet de couvrir les petits dégâts dont vous seriez responsable.

Assurance ménage: protégez votre maison et vos biens

Pour protéger votre appartement ou votre maison et les biens personnels qui s’y trouvent, vous pouvez souscrire à une assurance ménage. Si elle est fortement conseillée, cette assurance n’est toutefois pas obligatoire.

Dans la vie quotidienne, on aurait tendance à oublier la valeur des objets qui nous entourent, jusqu’à ce que survienne un aléa. L’assurance ménage couvre les incendies, les vols (avec ou sans effraction), les dommages causés par des phénomènes naturels, les dégâts des eaux et le bris de glace.

L’inventaire du ménage

En souscrivant à une assurance ménage, la compagnie d’assurances vous demandera de lui fournir l’inventaire du ménage. Cela correspond à tous les biens que vous possédez dans votre logement: rien n’est à exclure. L’inventaire de votre ménage comprend aussi bien la moindre de vos petites cuillères que vos biens les plus coûteux.

Dans l’inventaire, vous dressez la liste de vos biens, et surtout leurs valeurs. En cas de sinistre, c’est la valeur à neuf qui prévaut. Votre assureur peut ainsi calculer le montant maximal de votre couverture. C’est pourquoi il est primordial de tout inclure dans votre inventaire, au risque de ne pas être remboursé à hauteur de ce que vous auriez réellement perdu.

Dans cette perspective, il est important de réévaluer régulièrement la somme que vous assurez. Vous devez donc tenir compte des acquisitions matérielles que vous réalisez, car elles modifient la valeur de votre patrimoine. Celle-ci est un des paramètres pris en compte pour définir le montant de votre prime d’assurance.

L’assurance casco ménage pour pallier les maladresses

Proposée en complément de l’assurance ménage, l’assurance casco ménage permet de couvrir les dégâts causés par des maladresses. Votre montre, votre smartphone ou votre snowboard: tous ces équipements peuvent être couverts. Si vous abîmez vos biens matériels par inadvertance, votre compagnie d’assurance vous rembourse les frais de réparation ou de remplacement. Si vous ou un autre membre de votre famille est maladroit par nature, l’assurance casco ménage s’avère intéressante.

L’assurance bâtiment pour les propriétaires

Dans la plupart des cantons suisses, les propriétaires ont l’obligation de souscrire une assurance bâtiment auprès d’un établissement cantonal.
Seuls les cantons de Genève, du Tessin, d’Appenzell RI et du Valais font exception. L’assurance bâtiment y est facultative, et le cas échéant, peut être souscrite auprès d’assureurs privés.

L’assurance bâtiment couvre les pertes suite à des incendies et des dégâts provoqués par des phénomènes naturels (une tempête, par exemple). La valeur du bâtiment est réévaluée tous les quinze ans. Il convient de le faire également lorsque vous réalisez des travaux importants. Ceux-ci augmentent théoriquement la valeur du bâtiment. C’est important pour être convenablement remboursé en cas de sinistre.