Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up: comment choisir ses locaux pour démarrer?

Quand on est entrepreneur, choisir les premiers locaux de sa start-up peut être un vrai casse-tête. C’est un budget conséquent et une décision délicate, car elle doit aller de pair avec les projets de croissance de l’entreprise. Si vos projections sont fiables, vous serez amené à beaucoup bouger au début. Vos activités vont grandir et le nombre de vos collaborateurs aussi. Vos besoins vont progressivement évoluer et votre expérience va progressivement vous aider à faire les bons choix. Pour gagner du temps, nous vous partageons de précieux conseils pour bien choisir vos locaux au lancement de votre start-up.

Lancer sa start-up: les alternatives à la location

Se lancer sans risque: le Home office

Le Home office est souvent la solution privilégiée par les start-ups au démarrage de leur activité. Économie d’un loyer, pas de temps perdu dans les transports, équipe réduite: les conditions sont réunies pour avantager le fait de travailler chez soi.

Si vous êtes plusieurs collaborateurs, chacun peut disposer de son bureau à la maison, pour vous réunir de manière ponctuelle. C’est une souplesse propre aux jeunes start-ups, mais qui tend de plus en plus à se démocratiser aux plus grandes entreprises.

Contrairement aux idées reçues, le travail nomade peut être synonyme de productivité. Moins dérangé par l’open space, pas de pauses café interminables, ni d’embouteillages le matin… Les avantages du home office sont nombreux.

De plus, louer des bureaux à ce stade peut être un pari risqué. Selon la phase de développement de votre start-up, il se peut que vous n’ayez pas engrangé de chiffre d’affaires. La levée de fonds n’est peut-être pas encore une question d’actualité et votre budget est de fait limité. Pour l’instant, vous pouvez développer votre entreprise grâce à votre apport personnel et la « love money » de vos proches. Trouver des bureaux viendra avec le temps si les résultats sont à la hauteur de vos ambitions.

Faire grandir son activité: les espaces de co-working

Travailler depuis son domicile n’est toutefois pas toujours concevable: manque de place, difficulté à séparer vie professionnelle et vie personnelle… Quelles que soient vos motivations, vous pouvez envisager de louer un espace de coworking. C’est une solution appréciée des start-ups, car elle permet de créer rapidement des synergies avec d’autres porteurs de projets. L’aventure entrepreneuriale est exigeante, donc être entouré ne peut qu’être bénéfique. Cela vous permet de profiter d’une atmosphère motivante, où la mutualisation des ressources est de mise.

Les espaces de co-working mettent à votre disposition des équipements, des salles de réunion et des locaux modernes et spacieux pour travailler. C’est une solution flexible, car vous pouvez résilier votre abonnement à tout moment. C’est un réel avantage si vous votre start-up est encore dans une phase « early stage ». Vous avez ainsi le confort d’un bureau sans en assumer les frais inhérents, si ce n’est votre abonnement.

Le coût d’un espace de coworking varie selon son emplacement, ses équipements et vos besoins. En général, ces structures proposent des services annexes, comme la domiciliation de votre startup ou l’accès à un bureau privé.

Les pépinières d’entreprises

Les pépinières d’entreprises sont des structures dédiées aux entreprises nouvelles pour faciliter leur lancement ou leur développement. À la différence d’un incubateur, elles ne sont pas spécifiquement dédiées aux très jeunes sociétés ou aux start-ups.

Une pépinière met non seulement à disposition son local, mais aussi des équipements adaptés. Cela lève un bon nombre d’obstacles auxquels vous pouvez être confronté en tant qu’entrepreneur. Contrairement aux espaces de co-working, intégrer une pépinière requiert de soumettre un dossier de candidature. Celui-ci sera étudié, puis accepté ou refusé. La demande est conséquente, et le nombre de places réduit.

Les incubateurs de startups

Les incubateurs fonctionnent sur le même procédé que les pépinières, sauf qu’ils sont spécifiquement dédiés aux entreprises tout juste lancées, voire en cours de création. Cela concerne donc les start-ups « early stage« . Les incubateurs sont des espaces où les entrepreneurs peuvent venir travailler, tout en bénéficiant d’un écosystème dédié.

Les programmes qu’ils proposent se déroulent, en général, entre six et douze mois. C’est le temps moyen nécessaire pour passer de la phase d’amorçage à la commercialisation effective. Durant cette période, les porteurs de projets sont coachés et peuvent bénéficier d’un réseau d’entrepreneurs aguerris. C’est donc un environnement particulièrement stimulant, si ce n’est optimal, pour lancer sa start up en Suisse.

Néanmoins, les places sont limitées. Pour intégrer un incubateur, vous devez soumettre un dossier, comprenant votre business plan, et le présenter oralement à un jury. Votre pitch doit être convaincant, car, comme pour les pépinières, les candidats sont nombreux et les places restreintes.

La sous-location: une alternative avantageuse

Le Code des obligations suisse autorise la sous-location, y compris dans le cadre d’un bail commercial, et c’est un avantage. La tendance est en effet au partage de bureaux.

Les entreprises qui disposent de locaux non occupés au sein de leur structure peuvent les proposer à la sous-location. C’est une solution flexible, puisque les contrats peuvent s’étendre entre six et vingt-quatre mois. Si vous avez des perspectives de croissance rapide, cela vous permet de privilégier un contrat à court ou moyen terme. Par ailleurs, les prix restent attractifs, puisque le locataire ne peut augmenter de plus de 20% le prix du loyer. Sinon, cela est considéré comme abusif d’un point de vue juridique.

En Suisse, le droit du bail autorise la sous-location, y compris pour les professionnels, mais encadre strictement sa pratique. Il est donc obligatoire de rédiger un contrat de sous-location, qui s’établit entre le locataire principal du bien et l’entreprise sous-locataire. Cette dernière n’est pas directement en relation avec le bailleur, qui doit toutefois consentir par écrit à la sous-location.

Louer ses bureaux: les critères indispensables à évaluer

L’évolution de votre start up suisse vous permet de louer des bureaux? Une nouvelle aventure commence. Pour faire votre choix, trois critères sont à prendre en compte: leur emplacement, leur superficie et la flexibilité du bail.

L’emplacement

Lorsque vous lancez votre start-up, l’emplacement de vos futurs bureaux est l’un des principaux critères à évaluer. Être trop éloigné des zones résidentielles ou des transports en commun peut être contraignant pour vos collaborateurs. Pour maintenir votre taux d’attractivité, leur bien-être doit faire partie de vos priorités.

Un mauvais emplacement peut aussi s’avérer coûteux si votre activité requiert que vous vous déplaciez régulièrement. Vous devez être au plus proche de vos clients et de vos partenaires commerciaux. Si des start-ups de votre domaine d’activité sont déjà réunies à un endroit, en faire de même affirme votre légitimité.

La superficie

Vous définir comme start-up sous-entend que vous êtes amené à grandir. Vos bureaux vont donc devoir évoluer avec vous. Choisir un bureau trop petit pour économiser sur le loyer serait une erreur. Il en va de même si vous êtes trop ambitieux et louer des bureaux trop spacieux, et donc trop coûteux.

Changer de bureaux fréquemment n’est pas non plus sans conséquence. Les déménagements, les démarches administratives ou encore les travaux représentent un budget conséquent pour une jeune entreprise comme la vôtre. Vous devez rigoureusement évaluer vos besoins à court et moyen termes, ainsi que l’évolution potentielle du nombre de vos collaborateurs. Vos locaux doivent s’adapter à l’augmentation de vos effectifs, proportionnelle au développement de vos activités.

La flexibilité du bail

Au moment de louer vos bureaux, vous devez être attentif à la qualité de l’espace, son emplacement et son potentiel d’évolution. Vous devez être tout aussi vigilant aux conditions du bail commercial que vous vous apprêtez à signer. Même si vous pensez avoir défini avec justesse vos besoins, vous pouvez être confronté à un tout autre scénario, pessimiste comme optimiste. Par exemple, si, au bout d’un an, vos résultats dépassent vos prévisions, changer de bureaux s’avérera nécessaire. Or si vous êtes lié pendant cinq ans à votre bailleur, cela deviendrait un frein à votre croissance. Porter attention aux conditions du bail est donc primordial, surtout s’il s’agit de votre première location de bureaux.

La garantie de loyer pour un bail commercial

Louer vos bureaux vous demande de budgéter votre loyer mensuel, mais qu’avez-vous prévu pour la garantie de loyer? Pour un bail à loyer à usage d’habitation, elle s’élève à trois mois de loyers maximums. En revanche, la loi suisse n’impose pas de limite pour les baux commerciaux. Par conséquent, si vous avez trouvé les locaux idéaux pour votre start-up, vous devrez prévoir la somme adéquate, et sûrement conséquente, pour la garantie.

En tant que start-up, immobiliser votre argent sur un compte bancaire n’est pas avantageux. Les liquidités sont précieuses lorsque l’on veut développer son activité. C’est pourquoi il est plus judicieux de recourir à une société de cautionnement, qui peut se porter garant pour vous. Elle avance la caution à votre bailleur, et en contrepartie vous lui reversez une prime annuelle, facile à inclure dans votre budget. Si vous prévoyez de changer de bureaux au cours de vos premières années d’activité, c’est la solution la plus économique et la plus flexible.

Travaux de rénovation: que puis-je faire en tant que locataire?

Travaux de rénovation: que puis-je faire en tant que locataire?

Travaux de rénovation: que puis-je faire en tant que locataire?

Quels travaux peut-on faire en tant que locataire?

Même lorsque l’on est locataire, se sentir bien chez soi est primordial. C’est ainsi que nait l’envie d’embellir son appartement ou sa maison en réalisant des travaux de rénovation. On rêve de changer la couleur des murs, de moderniser la salle de bain ou encore d’installer de l’électroménager récent. C’est surtout le cas lorsque vous emménagez dans un appartement ancien, qui mériterait d’être remis au goût du jour. Cependant, en matière de rénovation de logement, les locataires ont des règles à respecter. Le Code des obligations suisse mentionne que « le locataire peut effectuer des rénovations et des modifications seulement si le bailleur les a acceptées par écrit » (article 260a). Par conséquent, si vous souhaitez réaliser des travaux dans votre logement, l’accord de votre bailleur est une condition sine qua non. Toutefois, quand il s’agit de savoir quels travaux on peut faire quand on est locataire, le droit de bail n’apporte pas de réponse simple.

Location: obtenir le consentement du propriétaire pour effectuer des travaux

Si vous êtes locataire et que vous souhaitez entreprendre des travaux de rénovation dans votre logement, vous devez obtenir l’accord du bailleur. Celui-ci
doit vous notifier son consentement par écrit pour que cela soit valable d’un point de vue juridique. Même si les travaux ont pour but l’embellissement de l’appartement ou de la maison, le bailleur a le droit de les refuser.

Dans la pratique, autoriser un locataire à effectuer des travaux d’embellissement peut être positif pour le propriétaire. Cela lui permet, d’une part, d’améliorer la qualité du logement, dans la perspective où il consent aux travaux réalisés. D’autre part, lorsqu’un locataire se sent bien chez lui, il est enclin à y rester plus longtemps. Cette stabilité est bénéfique pour un bailleur.

Si votre propriétaire accepte les travaux dans le logement, il peut aussi exiger sa remise en état à votre départ. Cela doit toutefois être mentionné par écrit et accepté par les deux parties. En règle générale, il est conseillé de toujours avoir des accords écrits entre bailleurs et locataires pour éviter tout litige.

Obtenir le consentement de votre propriétaire est obligatoire pour tous les changements majeurs que vous souhaiteriez opérer dans le logement. Il s’agit, par exemple, d’installer une nouvelle cuisine, de changer une porte, d’abattre un mur ou de remplacer une moquette. Tout ce qui modifierait la structure initiale du logement ou son aspect extérieur est à la discrétion du bailleur.

Vous êtes bien sûr libre de meubler votre logement comme bon vous semble. Cela inclut le fait de poser des étagères ou d’accrocher des tableaux aux murs. Dans ce cas, vous avez l’obligation de remettre l’appartement ou la maison dans son état initial à votre départ. Dans cette perspective, vous pourriez même envisager de poser un nouveau parquet stratifié, si tant est que vous l’enleviez à votre départ.

Si vous respectez pas les règles imposées par le bail d’habitation, c’est votre garantie de loyer qui est compromise.

Préserver sa garantie de loyer

Si vous ne respectez pas vos obligations de locataire, le bailleur peut empêcher le déblocage de la garantie de loyer à votre départ du logement.

C’est son droit si des défauts sont constatés lors de l’état des lieux de sortie. Cette sûreté permet au bailleur d’assurer le financement des travaux qu’il devrait engager pour remettre le logement en état. Le bailleur dispose d’un délai de douze mois pour présenter les factures relatives aux travaux entrepris. Une fois ces justificatifs fournis, le montant total des factures est déduit de votre garantie de loyer. Le cas échéant, la différence vous est rendue.

À l’état des lieux d’entrée, il est conseillé au locataire comme au bailleur de prendre des photos du logement. Ainsi, à la résiliation du bail, les photos peuvent servir de preuves en cas de doutes, voire de différends.

Par ailleurs, le bailleur ne peut vous imposer le paiement de dégâts ou défauts que si ces derniers sont constatés en votre présence à l’état des lieux de sortie.

Les travaux à la charge du propriétaire

En tant que locataire, vous êtes tenu de prendre soin du logement tout au long de la durée du bail. L’entretien « normal » de votre appartement ou de votre maison, tout comme son nettoyage, sont vos responsabilités. Cela prévient d’ailleurs une éventuelle usure anormale des éléments constitutifs du logement. Toute usure jugée anormale ne peut être incombée au baillleur: c’est au locataire d’en assumer la charge si une réparation s’avérait nécessaire.

Par ailleurs, selon l’Association suisse des locataires (ASLOCA), les « menus réparations » sont aussi à la charge du locataire. Cela entend, par exemple, le changement des ampoules ou des joints de robinetterie. Les travaux de plus grande ampleur sont à la charge du bailleur.

Le propriétaire d’un bien locatif a à sa charge les travaux d’entretien et de réparation. Par exemple, si logement est équipé d’un four, mais que celui-ci ne fonctionne pas, le bailleur est tenu de le réparer ou de le changer. Le bailleur est responsable de la réparation que si celle-ci survient dans le cadre de l’usage normal d’une chose.

Si, en cours de bail, vous constatez un défaut, il est préférable d’en informer votre bailleur par le biais d’un courrier recommandé. Vous ne pouvez pas vous occuper vous-même des travaux qui seraient sous la responsabilité du bailleur. Vous devriez assumer, dans ce cas, les coûts inhérents aux démarches que vous auriez entreprises à sa place. Vous devez donc demander au bailleur, par écrit, d’effectuer les travaux requis et le laisser contacter les prestataires de son choix.

Rénovation d’un bien locatif: les obligations du bailleur

En matière de travaux, le propriétaire n’intervient que lorsque survient une défaillance dans le logement. De fait, d’un point de vue légal, il n’est pas tenu d’entreprendre des travaux d’embellissement une fois le bail signé.

Il n’existe, pour le locataire, aucun droit à la rénovation. En apposant votre signature sur le bail d’habitation, vous acceptez le logement en l’état. Vous ne pouvez donc exiger du bailleur qu’il réalise des travaux de rénovation tant que le logement est jugé habitable.

Par exemple, si la peinture des murs de votre logement est dans un état acceptable, même sans avoir été rafraichie depuis plusieurs années, vous ne pouvez faire de réclamation au bailleur. Ce n’est juridiquement ni un défaut, ni un dommage. Il est néanmoins important de rappeler que le propriétaire est tenu d’entretenir le logement après le départ d’un locataire, en vertu de l’article 256 du Code des obligations.

Travaux de rénovation location: qui paye quoi?

Pour effectuer des rénovations dans un logement que vous louez, vous devez obligatoirement demander à votre bailleur une autorisation écrite. Si les travaux sont coûteux, vous pouvez, par la même occasion, négocier la répartition des coûts à engager.

Si vous assumez seul les frais liés à la rénovation, vous pouvez demander une indemnisation à votre départ du logement. Le bailleur pourrait aussi prendre à sa charge les travaux, mais imposer en contrepartie une augmentation de loyer. Quel que soit le cas de figure, il est préférable d’éviter les engagements verbaux. Ils peuvent être sources de différends au terme du bail. C’est pourquoi il est important de disposer d’un accord écrit, signé par les parties prenantes, mentionnant les dispositions négociées.

Définir les coûts de rénovation: les tabelles de durée de vie

En collaboration avec la Fédération Romande Immobilière, les associations de bailleurs et de locataires ont rédigé, des tabelles stipulant la durée de vie des éléments d’un logement.

Ces tabelles, disponibles sur le site de l’Association suisse des locataires (ASLOCA), peuvent servir de base pour répartir les coûts entre bailleur et locataire.

Par exemple, la durée de vie d’une moquette est définie à dix ans. Si le locataire souhaite la changer alors que seulement 50% de sa durée de vie théorique est atteinte, il devrait assumer 50% des frais de remplacement. Néanmoins, comme ce genre de travaux est à la discrétion du propriétaire, celui-ci peut tout à fait refuser les travaux. A contrario, si la durée de vie théorique est dépassée, le propriétaire doit en assumer la charge seul.

Un locataire ne peut en aucun cas mettre un propriétaire devant le fait accompli en lui demandant de régler une facture pour des travaux dont il n’aurait préalablement pas eu connaissance. Un locataire ne peut pas non plus réclamer une baisse du loyer correspondant aux frais qu’il a engagés sans le consentement du bailleur.

C’est pourquoi toutes les démarches doivent être notifiées et acceptées par écrit par le bailleur et le locataire afin d’éviter tout conflit. Par ailleurs, il est important de savoir que les tabelles fournies par les associations de bailleurs et de locataires n’ont pas de valeur juridique. Elles ne sont que des outils destinés à convenir de solutions à l’amiable.

Étudiant étranger : comment trouver un logement en Suisse ?

Étudiant étranger : comment trouver un logement en Suisse ?

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Comment trouver un logement étudiant en Suisse?

Vous allez bientôt démarrer vos études supérieures: une étape fondamentale de votre vie de jeune adulte. Pour beaucoup d’entre vous, c’est synonyme de changements majeurs. On s’apprête à quitter le cocon familial et bien souvent changer de ville, voire de pays. Le premier pas vers l’indépendance consiste donc à trouver un logement étudiant. Si vous n’habitez pas en Suisse, mais que vous venez y poursuivre vos études, la recherche d’un logement est d’autant plus problématique. C’est pourquoi nous vous donnons des conseils pour trouver le logement étudiant de vos rêves!

Logement étudiant en Suisse: ce que vous devez savoir

En Suisse, les dix plus grandes villes universitaires du pays sont Bâle, Berne, Fribourg, Genève, Lausanne, Neuchâtel, Lugano, Lucerne, Saint-Gall et Zürich. Chacune offre de nombreux attraits pour les étudiants, mais les loyers sont plus ou moins onéreux selon les cantons.

Le loyer figurent parmi les principaux postes de dépenses en Suisse. Si vous étudiez à Genève, Bâle ou Zürich, c’est là où il sera le plus élevé. Avant d’entamer vos recherches de logement, vous devez donc prévoir le budget adapté à votre future ville d’adoption.

C’est un point essentiel, car à la signature du bail de votre futur appartement, que vous soyez seul(e) ou en colocation, vous devrez constituer une garantie de loyer. Celle-ci est équivalente à trois mois de loyer et est indispensable pour prendre possession de votre logement.

Étudiant : les alternatives pour se loger en Suisse

La location « classique »

Quand on parle d’indépendance, beaucoup rêvent de vivre (enfin) seul(e), loin des parents. Ils privilégient pour cela les petits appartements, comme les studios, idéalement situés à proximité du campus ou en centre-ville. Vivre seul(e) présente de nombreux avantages: vous êtes libre de faire ce que vous voulez, quand vous le voulez (bien sûr, dans le respect de votre voisinage et plus généralement de la loi). Cela signifie surtout devoir assumer son loyer et les charges de l’appartement dans leur intégralité.

La colocation entre étudiants

Pour réduire le budget consacré aux loyers en Suisse, la colocation étudiante est souvent l’alternative privilégiée. Elle permet par ailleurs de nouer des liens sociaux facilement: un avantage quand on est nouveau dans une ville ou dans un pays. Si vous allez faire vos études à Lausanne, le site colocappart.ch peut vous aider à trouver vos futurs colocataires.

La cohabitation intergénérationnelle

La cohabitation intergénérationnelle est une alternative de plus en plus prisée. Il s’agit d’une colocation entre un étudiant (ou un jeune travailleur) et un senior. En échange d’un loyer modeste, vous rendez quelques services à votre logeur. C’est donc une relation donnant-donnant, où la solidarité joue un rôle central. Cela vous incombe de respecter les règles de vie imposées par votre logeur. Vous disposez certes de moins de libertés que si vous étiez seule ou en colocation étudiante. Cependant, l’expérience humaine ne peut qu’être plus enrichissante pour vous.

La sous-location

La sous-location est une autre option, que vous découvrirez en navigant parmi les annonces en ligne. Elle est autorisée si tant est qu’elle respecte le cadre législatif imposé par le Code des obligations suisse. Le bailleur du logement que vous sous-louez doit être informé par écrit et vous devez obligatoirement signer un contrat de bail avec le locataire principal du logement.

Logement étudiant en Suisse: quels outils pour trouver?

Pour trouver un logement étudiant en Suisse, vous avez plusieurs solutions à disposition. La manière la plus efficace de procéder est de les combiner.

Les sites de petites annonces

Les sites de petites annonces sont les outils les plus simples pour rechercher un logement adapté à vos critères (colocation, montant du loyer, superficie, localités, etc.)

Pour trouver votre futur logement, vous pouvez utiliser des plateformes spécialisées dans la recherche de logements étudiants, comme Casita. Il existe également plusieurs autres sites d’annonces, dédiées à l’immobilier ou non, où sont publiées les offres de locations. On peut citer, par exemple, Joomil ou Anibis.

Les réseaux sociaux

Pour une génération ultra-connectée, les réseaux sociaux font parfaitement sens lorsque vient le moment de trouver un logement. Grâce aux communautés présentes sur les différentes plateformes, vous pouvez facilement entrer en contact avec des étudiants déjà installés en Suisse. L’avantage, c’est ce que ce sont les mieux placés pour vous partager les bons plans en matière de logement.

Votre université et ses partenaires

Votre université est probablement votre interlocuteur le plus pertinent pour trouver un logement. En Suisse, peu d’établissements proposent un campus où vous pourriez loger. Toutefois, ils disposent certainement d’un service dédié qui rassemble des offres d’hébergement pour leurs étudiants.

Certaines universités ont également établi des partenariats avec des réseaux d’agences immobilières. Solliciter les services de cette dernière est peut-être d’ailleurs l’option qui offre le plus de facilités. Cela implique néanmoins d’engager des frais additionnels.

Les démarches à entreprendre pour louer un logement en Suisse

À votre installation en Suisse, vous devez être au fait de vos droits et de vos obligations en tant qu’étudiant et en tant que locataire.

Permis et taxe de séjour pour étudiant

Demander un permis de séjour pour étudiant

En tant qu’étranger, vous devrez, à votre arrivée en Suisse, demander un permis de séjour pour étudiant. Il s’agit d’une demande soit de permis B, soit de permis L si la durée de votre séjour est inférieure à six mois.

Pour obtenir votre permis de séjour, vous avez 14 jours maximums pour vous annoncer auprès de votre commune de résidence, même si votre adresse est provisoire. Si vous changez d’adresse avant de recevoir votre permis de séjour, il convient de demander la réexpédition de votre courrier. Il vous est en effet envoyé par la Poste.

Les procédures peuvent varier selon votre nationalité et selon votre canton de résidence. Il convient donc de vous rapprocher des autorités locales compétentes. La plupart des démarches sont très clairement expliquées en ligne sur les sites des différents États suisses.

Votre permis de séjour est valable pendant la durée de l’année universitaire, soit d’octobre à octobre. Vous devrez donc le renouveler si vous prévoyez d’étudier en Suisse plus d’une année.

La taxe de séjour pour les étudiants étrangers

En tant qu’étudiant titulaire d’un permis B, vous devez vous acquitter du paiement de la taxe de séjour. Il n’y a pas d’exception pour les étudiants boursiers.

La taxe est équivalente à 7% de votre loyer mensuel, comprenant une taxe communale (6%) et une taxe cantonale (1%). Elle peut être inclus ou non dans le montant du loyer et est à régler soit directement à la commune, soit par l’intermédiaire de votre bailleur. La taxe de séjour s’applique aussi aux colocations.

Constituer une garantie de loyer pour votre logement étudiant

Pour louer un logement en Suisse, vous devez constituer une garantie de loyer à la signature du bail de location. Elle est obligatoire quel que soit le type de logement et le nombre de locataires. Que vous viviez seul(e) ou en colocation, vous devez en tenir compte.

La garantie est équivalente à trois mois de loyer. C’est donc une somme conséquente que vous devez constituer pour pouvoir disposer de votre logement.

La garantie peut être constituée avec ou sans dépôt bancaire. Dans le premier cas, elle est bloquée sur un compte bancaire dédié et vous ne pouvez y avoir accès tant que vous êtes locataire du logement. Elle n’est libérée qu’à la fin du bail, une fois que le bailleur a fait l’état des lieux et donné son accord.

En tant qu’étudiant, pour bénéficier d’une plus grande flexibilité et soulager votre budget, vous pouvez vous tourner vers une société de cautionnement. Celle-ci se porte garant pour vous auprès du bailleur. En contrepartie, vous lui versez une prime annuelle, nettement inférieure à ce que vous devriez débourser si vous optiez pour la garantie bancaire. Pour vous, c’est donc plus simple et surtout plus économique.

Pour tout savoir sur la garantie de loyer en Suisse, vous pouvez consulter notre dossier dédié.

Signature bail commercial : les bonnes questions à se poser

Signature bail commercial : les bonnes questions à se poser

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Location commerciale: les questions à se poser avant de signer

À la création ou lors de la reprise d’une entreprise, la location d’un local commerciale fait partie des étapes clés. C’est un point fondamental pour assurer la réussite de votre activité. Vous vous attardez sur l’emplacement, la qualité de l’infrastructure, mais aussi sur les conditions relatives au bail. Vous devez les lire avec attention avant d’apposer votre signature sur le bail commercial. Une fois signé, vous êtes engagé auprès de votre bailleur et devez respecter vos obligations. Pour être sûr de votre décision, voici quatre questions à vous poser avant de signer votre contrat de location commerciale.

1. La durée du bail correspond-elle à vos besoins?

La durée d’un bail commercial est variable, mais, dans la pratique, elle est souvent longue. Cela s’explique pour plusieurs raisons.

Les investissements que réalise le locataire à l’emménagement doivent être amortis. De fait, il peut être préférable d’opter pour un bail long. C’est aussi une sécurité: le créateur ou repreneur d’entreprise peut se concentrer sur ses objectifs à long terme.

Les baux commerciaux longue durée sont aussi un avantage pour les bailleurs. La recherche de locataires demande du temps, ainsi que d’assumer les frais qui y sont inhérents (s’il fait appel à un intermédiaire professionnel, par exemple). Un bail long requiert donc moins de gestion et offre plus de stabilité.

Certaines entreprises privilégieront toutefois les baux de courte durée, plus cohérentes avec leur stratégie. Dans ce cas, il est possible de discuter avec le bailleur de la possibilité de sous-louer les bureaux ou le local commercial.

Quelles conditions pour une sous-location commerciale?

La sous-location commerciale est autorisée par la loi, mais doit obligatoirement être annoncée au bailleur. Sans cela, une résiliation anticipée du bail (moyennant un préavis) peut être envisagée.

Elle fait aussi obligatoirement l’objet d’un bail établi entre le locataire et le sous-locataire. Cela sous-entend qu’il n’existe aucun lien juridique entre ce dernier et le bailleur.

Le contrat de sous-location est toutefois soumis au bailleur, qui peut s’y opposer par écrit. Il s’appuie pour cela sur trois points :

  • Le refus du locataire de mentionner les conditions de sous-location ;
  • L’existence de conditions abusives par rapport au contrat de location principal ;
  • L’implication d’inconvénients majeurs du point de vue du bailleur.

2. Le loyer est-il cohérent avec les perspectives d’évolution de votre entreprise?

Si vous signez un bail à long terme, vous devez prendre en compte les potentielles évolutions de votre activité. Louer un espace immense, dont le loyer sera probablement élevé, fait sens si votre entreprise est sujette à un développement rapide.

Le montant du loyer fait partie des facteurs de choix lorsqu’il s’agit de trouver des bureaux ou des locaux commerciaux. Il est influencé par de nombreux facteurs, comme la localité, l’emplacement ou encore la qualité de l’infrastructure. En tant que locataire, vous devez vous assurer que les recettes de votre entreprise vous permettront d’assumer le paiement du loyer, et ce sur la durée.

L’indexation du loyer dans le bail commercial

En fonction de la durée de votre bail commercial, le loyer peut être sujet à indexation. S’il est établi pour une période d’au moins cinq ans, la loi autorise le bailleur à ajuster le loyer selon l’indice suisse des prix à la consommation.

Le loyer peut être indexé tous les ans, une fois par an. Dans ce cas, le bailleur a l’obligation d’avertir le locataire par écrit, en respectant un préavis d’un mois minimum.

Avant de signer votre bail commercial, vous devez donc vérifier les modalités d’indexation et l’index de référence pris en compte par le bailleur.

3. Quelles charges sont incluses dans le bail commercial?

Les charges qui incombent au locataire font obligatoirement l’objet d’une mention dans le bail commercial. Elles comprennent, par exemple, l’eau, le chauffage, aussi que les éventuels frais de maintenance de certaines installations du local. Ces derniers peuvent concerner l’entretien de la ventilation, du monte-charge, etc.

Si vous louez des locaux bruts, vous pouvez procéder à des installations avec l’accord préalable du bailleur. Toutefois, celui-ci ne peut être tenu responsable de leur entretien. Tous les aménagements que vous réalisez en tant que locataire sont à votre charge.

Dans ce cas, des modalités spécifiques peuvent être incluses dans le bail. Par exemple, le bailleur peut exiger une remise en état des locaux, tandis que le locataire peut demander une indemnisation pour les aménagements réalisés.

4. Comment allez-vous constituer la garantie de loyer?

La constitution de la garantie de loyer est une obligation si vous souhaitez louer un local commercial. Si, pour les particuliers, elle ne peut excéder trois mois de loyer, il n’existe aucun plafond pour les professionnels. C’est le bailleur qui détermine le montant de la garantie de loyer. Celle-ci sert à compenser les éventuels défauts de paiement ou dégâts causés dans le local commercial au départ du locataire.

La garantie de loyer peut être constituée par un dépôt sur un compte bancaire dédié. Cependant, c’est bien souvent une somme conséquente à immobiliser. Si vous créez ou reprenez une entreprise, vos besoins en liquidités sont importants. En manquer peut même entraver le bon développement de vos activités.

Pour constituer votre garantie de loyer avec plus de flexibilité, vous pouvez faire appel à une société de cautionnement. Courante pour les baux d’habitations, cette alternative s’applique aussi à la location commerciale.

Grâce à la caution de loyer, vous disposez de vos liquidités pour les investir intelligemment dans votre entreprise. En contrepartie, vous vous acquittez du paiement d’une prime annuelle, à verser à la société de cautionnement. L’assurance de garantie de loyer pour les professionnels est donc une solution avantageuse et plus économique. Si vous démarrez une nouvelle activité, elle vous permet de mieux gérer vos finances dès le départ.

Le droit de rétention en guise de garantie supplémentaire

Outre la garantie de loyer, le bailleur peut aussi mentionner dans le contrat de bail un droit de rétention. Celui-ci concerne les meubles présents dans le local: il peut s’agir aussi bien de mobilier que de marchandises. Le bail commercial stipule dans ce cas que le locataire se charge de meubler le local tant qu’il est légalement engagé vis-à-vis du bailleur.

Le droit de rétention peut servir de garantie en cas de loyer ou de charges impayés. Le bailleur peut l’exercer dès lors que le locataire ne verse plus régulièrement son dû. C’est l’Office des Poursuites qui se charge de la prise d’inventaire.

La signature d’un bail commercial est un des actes fondateurs de votre entreprise. Les conditions qui y sont relatives ont des conséquences majeures sur votre activité. C’est pourquoi il est essentiel de prendre en compte chacun de ces éléments pour assurer la réussite de votre projet commercial.

Départ en vacances: comment bien sécuriser sa maison?

Départ en vacances: comment bien sécuriser sa maison?

Départ en vacances: comment bien sécuriser sa maison?

Comment bien sécuriser sa maison avant un départ en vacances?

Même si elles sont toujours attendues avec impatience, les vacances peuvent aussi être une grande source de préoccupations. Gérer les enfants, préparer les valises, être sûr de ne rien oublier… et sécuriser la maison. Quand on s’absente longtemps, il est normal de craindre que des personnes mal intentionnées pénètrent par effraction dans votre logement. Après un séjour agréable, c’est une expérience traumatisante pour beaucoup. Il est donc préférable de partir l’esprit tranquille en prenant au préalable les mesures nécessaires. Nous vous partageons nos conseils pour bien sécuriser votre maison avant votre départ en vacances.

Faire surveiller son logement

Pendant les vacances, les maisons désertes deviennent des cibles faciles. Pour dissuader toute personne malveillante, votre logement doit continuer de « vivre » en votre absence. Avant de partir, il est conseillé de demander à des personnes de confiance de surveiller votre logement: voisin proche, famille, amis…

Ils peuvent, par exemple, s’occuper de relever votre courrier. Une boîte aux lettres pleine est un signe d’absence pour les cambrioleurs. Ils peuvent aussi signaler leur présence régulièrement, en allumant la télévision en laissant des jouets traîner dans le jardin. Il est d’ailleurs préférable que celui-ci soit entretenu: un jardin d’ordinaire soigné qui, soudainement est « négligé », attire les regards.

Toutes ces mesures dissuasives simples ont le même but: faire croire que la maison est occupée comme à l’accoutumée.

Si votre maison est équipée de domotique, cela peut aussi servir de système de dissuasion efficace. Vous pouvez contrôler l’ouverture des volets, l’allumage des lumières, les caméras de sécurité… Les possibilités sont multiples, en fonction des équipements pour lesquels vous optez.

Sécuriser les points d’entrée

Avant votre départ, il est important de vérifier précautionneusement tous les points d’entrée possibles de la maison. 75% des cambrioleurs entrent par les portes et les fenêtres. Ce sont les principaux points d’entrée à sécuriser. Si vous êtes propriétaire du logement, vous pouvez opter pour des solutions telles que les serrures multipoints, le verre anti-effraction ou la porte blindée.

Sans faire de travaux coûteux, si vous êtes locataire notamment, vous pouvez ajouter des verrous supplémentaires ou des cadenas à des endroits stratégiques. Par exemple, votre portail doit lui aussi être sécurisé: s’il reste ouvert, vous n’aurez aucune preuve d’effraction. Il convient également d’éloigner des portes et fenêtres tout objet (échelle ou poubelle, par exemple) permettant d’accéder à votre maison.

Enfin, vous pouvez installer des équipements de sécurité, comme des détecteurs de mouvement et des alarmes, et faire appel à une société de télésurveillance. En signalant que votre maison est sécurisée, vous limitez significativement le risque d’intrusion.

Répertorier et protéger ses objets de valeur

Même si vous avez pris toutes les précautions nécessaires, le risque zéro n’existe pas. C’est pourquoi il est préférable de répertorier et protéger vos objets de valeur. Vous pouvez lister l’ensemble de vos biens, ainsi que leurs valeurs, sauvegarder les factures et prendre des photos. En cas de cambriolage, vous aurez des preuves à fournir à votre assurance. Une fois répertoriés, vous pouvez conserver vos objets de valeur en lieu sûr dans un coffre ou les garder provisoirement chez une personne de confiance.

Vous pouvez aussi rendre certains objets de valeur, comme votre télévision ou votre ordinateur, « invisibles » depuis l’extérieur. Il est préférable de les mettre à l’abri des regards en votre absence. Vous pouvez, dans ce cas, soit les dissimuler, soit installer des rideaux opaques. Les curieux n’auront ainsi aucune possibilité d’évaluer ce qui se trouve à l’intérieur de chez vous.

Rester discret sur les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux nous permettent de partager très facilement des informations à notre entourage. Il serait donc tentant de communiquer vos dates de vacances ou des photos de votre séjour sur Facebook ou Instagram. Cependant, c’est fortement déconseillé si vous voulez garder votre maison et vos biens en sécurité. Cela témoigne de votre absence et avertit les personnes mal intentionnées qu’elles ont le champ libre pour opérer. Plus vous êtes discret sur votre absence, plus le risque de cambriolage est diminué.

Garantie de loyer suisse ou caution? Le guide pour tout savoir!

Garantie de loyer suisse ou caution? Le guide pour tout savoir!

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L’assurance de garantie de loyer en Suisse : quels avantages ? 

Recourir à une assurance pour le cautionnement du loyer en Suisse présente un grand nombre d’avantages, notamment :

  • Une solution moins onéreuse : nul besoin de payer 3 mois de loyer en avance ;
  • Simple et peu de formalisme pour le versement de la caution de loyer ;
  • Des fonds qui ne seront pas immobilisés pendant la durée du bail ;
  • Un assureur qui va se porter garant et qui est l’intermédiaire avec le bailleur ;
  • Une résiliation simplifiée du contrat d’assurance ;
  • Une prime annuelle à faible pourcentage (5 % maximum) ;
  • Meilleure protection pour le locataire et le bailleur (assurance loyers impayés).

En savoir plus sur la Caution en Suisse.

Cautionnement de loyer en Suisse : souscrire une assurance

Vous venez de vous installer en Suisse et êtes à la recherche d’un logement en location ? Sachez qu’avant de conclure un bail, une caution est généralement exigée par votre futur bailleur. En effet, en Suisse, la garantie de loyer, aussi appelée caution, est une somme d’argent qu’un nouveau locataire s’engage à payer pour garantir à son bailleur sa solvabilité pendant et à la fin du bail. Généralement, il s’agit d’une somme à déposer dans un compte bloqué à la banque, mais il est également possible d’opter pour une caution sans dépôt bancaire, notamment en passant par le service d’une société de cautionnement. Cela constitue une alternative peu onéreuse qui attire les locataires. Pourquoi souscrire une assurance pour le cautionnement de loyer en Suisse ? On vous apporte les réponses.

Le cautionnement de loyer en Suisse : pourquoi est-ce important ?

La caution de loyer pour le logement n’est pas imposée par la loi en Suisse, mais elle est généralement et systématiquement exigée par le bailleur. Elle constitue une garantie pour le créancier (bailleur) d’obtenir les sommes dues en cas de défaillance du débiteur (locataire) au paiement du loyer et des charges, voire des dommages et usures subis par le logement.

Si pour le bailleur ce système est très avantageux, il n’en est pas moins pour le futur locataire qui pourra facilement trouver un logement locatif, car la caution garantit qu’il est solvable.

D’une manière générale, la somme de cautionnement de loyer en Suisse est l’équivalent de 3 mois de loyer. Le locataire doit le déposer sur un compte bloqué en son nom dans les 30 jours qui suivent la signature du contrat de location. Mais il faut savoir que le dépôt bancaire n’est pas une obligation, et il est possible d’opter pour une solution plus simple et moins chère qui est la souscription d’une assurance auprès d’un organisme de cautionnement.

Comment souscrire une assurance pour le cautionnement de loyer en Suisse ?

Futur locataire, vous n’avez pas assez d’argent pour la caution bancaire qui constitue un engagement lourd ajouté aux frais d’installation et de déménagement ? Une assurance loyer est la solution !

Contrairement au dépôt à la banque, vous n’avez pas à immobiliser une grosse somme. Si vous souscrivez une assurance, votre assureur va se porter caution de l’entièreté de la garantie du loyer. En cas de défaut de paiement, le bailleur lui réclamera les loyers impayés et les dettes locatives.

De votre côté, vous n’aurez qu’à payer des frais d’inscription et une prime annuelle chez la compagnie d’assurance ou l’organisme de cautionnement jusqu’à l’expiration du bail de location.

Demander une garantie de loyer en Suisse au locataire

Vous êtes propriétaire bailleur, vous avez mis en location un bien immobilier et vous voulez avoir l’assurance d’être protégé contre les loyers impayés ? Avant la signature de tout contrat de bail à loyer, exigez de votre futur locataire une garantie de loyer, aussi appelée caution de loyer en Suisse. Le cautionnement locatif est très courant en Suisse. Il s’agit d’une garantie pécuniaire, d’un montant équivalent à maximum 3 mois de loyer, que le locataire va déposer sur un compte bloqué en son nom jusqu’à la fin du contrat de bail. S’il n’a pas les fonds nécessaires pour le dépôt bancaire, le locataire peut choisir de souscrire une assurance auprès d’une compagnie d’assurance ou d’une société de cautionnement. Celle-ci assurera à sa place le paiement des loyers et des charges impayés à hauteur du montant maximal convenu. En contrepartie, l’assuré (le locataire) versera une prime annuelle, ainsi que des frais d’inscription.

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Souscrire une garantie loyers impayés (GLI)

L’assurance loyer impayée est une autre possibilité que vous, bailleur, pouvez utiliser pour vous prémunir contre une défaillance de paiement d’un locataire. Il s’agit d’une assurance que le bailleur souscrit contre les différents risques locatifs. Vous devez cotiser mensuellement, et de son côté, l’assureur couvrira les éventuels impayés ou le retard de paiement de votre locataire.

L’assurance GLI est bien plus qu’une assurance loyers impayés. Outre la couverture des impayés de loyer, les garanties comprises dans la souscription de cette assurance peuvent s’étendre jusqu’ :

  • Au remboursement des dégradations locatives constatées

Les détériorations immobilières causées par le locataire peuvent être couvertes par la garantie loyer impayé pour la remise en état du logement. Celles-ci sont constatées, en cas de départ du locataire, en comparant de l’état des lieux de sortie à l’état des lieux d’entrée.

  • À l’assurance incendie du bien loué

Celle-ci, faisant partie de la garantie des risques locatifs, peut être obligatoire ou non selon la région où vous vous trouvez en Suisse. Les assureurs, le cas échéant, peuvent offrir une garantie en cas d’incendie pendant la durée du bail.

  • À la responsabilité civile

L’assurance va couvrir les impayés en cas de dommages corporels et matériels.

  • À la protection juridique

Son champ d’application couvre différentes situations, telles que les cas de procédure d’expulsion du locataire.

  • Aux frais de justice et frais de procédure en cas de litige

Les assurances loyers impayées peuvent vous indemniser lors d’une procédure contentieuse à l’encontre du locataire jusqu’à la résiliation du contrat de location si nécessaire. C’est, par exemple, le cas pour le paiement des sommes dues pour la prise en charge des frais de contentieux, les frais des huissiers pour assignation au tribunal, les honoraires, etc. Pour déclencher la GLI, le propriétaire doit s’adresser à son assureur qui lui expliquera toute la marche à suivre.

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Exiger un garant selon la situation de votre locataire

En Suisse, sachez qu’en tant que bailleur, vous pouvez vous renseigner sur la solvabilité du locataire (ou des locataires en cas de colocation) et demander la production de pièces justificatives de solvabilité. En effet, il y a des cas où la garantie de loyer suisse que vous demandez à la signature du bail n’est pas suffisante pour vous rassurer sur le paiement du loyer et des charges ou le remboursement des loyers à la fin de la durée du bail ou en cas de résiliation du contrat. Vous pouvez alors exiger l’apport d’un garant. C’est le cas lorsque :

  • le revenu mensuel du locataire est insuffisant (ne fait pas 3 fois le montant du loyer) ;
  • le locataire est encore en période d’essai ou nouvellement embauché ;
  • le locataire est un étranger ou vient récemment de l’étranger ;
  • l’extrait des Offices des Poursuites du locataire n’est pas vierge

Le garant suisse devra alors figurer sur le contrat de bail. Ses revenus nets viendront s’ajouter à celui du locataire pour le calcul global de la capacité de payer et pour garantir que le locataire soit pleinement solvable.