Dossier de location : les documents indispensables

Dossier de location : les documents indispensables

Dossier de location : les documents indispensables

Recherche de logement en Suisse: réussir votre dossier de location

Si vous cherchez à louer un logement en Suisse, vous savez que de nombreuses personnes sont dans votre cas! L’offre est largement inférieure à la demande, surtout aux abords du lac Léman où les logements vacants sont rares. Pour mettre toutes les chances de votre côté, réussir votre dossier de location est essentiel. C’est ce qui va vous permettre de convaincre la gérance que vous êtes le locataire idéal pour le bien tant convoité. Nous vous donnons donc les clés pour bien préparer votre demande de location.

À quoi sert votre dossier de location?

Votre dossier de location se compose d’un formulaire de demande ferme à compléter et des documents justificatifs correspondants. C’est, en somme, votre candidature à un logement.

Il permet à la régie ou au propriétaire de définir si vous êtes le locataire idéal pour le logement auquel vous prétendez. Votre dossier est ainsi évalué et comparé à ceux des autres candidats.

Votre demande de location doit avant tout prouver au bailleur que vous avez les capacités de payer le loyer. Les locataires doivent donc démontrer leur solvabilité. Si vous vous demandez comment faire accepter votre dossier de location, c’est le principal critère à prendre en compte. En général, on juge un locataire solvable dès lors que sa rémunération est trois fois supérieure au montant du loyer. Il est donc important de prendre en compte ce calcul avant de visiter un appartement.

Votre dossier permet aussi de déterminer si vous serez à même de respecter les règles de bon voisinage. Par exemple, si l’appartement se trouve dans une résidence calme, mais que vous êtes musicien, cela pourrait jouer en votre défaveur.

Comment constituer un dossier de location?

Pour constituer un dossier de location, vous devez d’abord remplir une demande ferme de location. Celle-ci varie selon les gérances immobilières.

Dans ce document, vous mentionnez vos informations personnelles et celles relatives à votre profession.

Si vous êtes salarié, vous fournissez les copies de vos trois derniers bulletins de salaire ou une copie de votre contrat de travail ou une attestation de salaires. Si vous êtes indépendant, vous mentionnez les coordonnées de votre société et fournissez vos deux derniers bilans. Si vous percevez des prestations sociales, une attestation officielle est requise.

Vous indiquez également si vous êtes sujet à poursuites, l’attestation de l’Office des poursuites faisant foi. Celle-ci s’obtient auprès de l’autorité compétente dans le canton où vous cherchez votre logement. Si vous habitez actuellement Lausanne, mais que vous recherchez un appartement à Genève, c’est donc à de l’Office des poursuites cantonale de Genève que vous devez vous adresser.

Dans la demande ferme de location, vous annoncez également le nombre de personnes qui vivront chez vous, la présence éventuelle d’animaux de compagnie ou si vous pratiquez un instrument de musique. Les informations demandées varient selon les bailleurs.

Les justificatifs à joindre à votre demande ferme de location

Pour constituer votre dossier de location, sont généralement demandés:

  • La copie de la carte d’identité recto-verso ou du passeport ;
  • Pour les étrangers, la copie du permis de séjour ;
  • Des justificatifs de revenus récents (selon votre situation professionnelle);
  • Une attestation de non-poursuite ;
  • Éventuellement, une copie de l’assurance responsabilité civile (RC) pour le logement que vous occupez actuellement.

Selon ses exigences, la régie ou le propriétaire peut exiger des justificatifs complémentaires. Il peut, par exemple, vous demander de joindre une lettre de recommandation de votre précédent bailleur.

Si vous avez un garant, il doit fournir l’ensemble des documents listés ci-dessus.

Préparer votre dossier de location à l’avance

Vous avez visité un logement qui vous plait? Il est conseillé de déposer votre dossier de candidature au plus tôt. Cela requiert donc que vous le prépariez à l’avance, formulaire de demande de location inclus.

Pour être considéré comme valable, et sérieux de surcroît, votre dossier doit être complet. Si un document venait à manquer, votre candidature pourrait être d’office écartée. Cela sous-entend qu’une faille existe dans votre dossier et peut donc être interprété négativement. Par ailleurs, s’il reçoit des dizaines d’autres demandes, le bailleur ne vous attendra pas.

Dossier de location sélectionné: les étapes suivantes

Si votre dossier de candidature n’est pas retenu, la régie peut ne pas vous contacter pour vous en informer. Vous pouvez toutefois prendre la liberté de demander des nouvelles de votre dossier au bout d’un mois.

Au vu du grand nombre de locataires par rapport à l’offre de logements disponible, il est conseillé de déposer plusieurs dossiers. C’est surtout important dans les villes suisses qui ont des taux de vacance très faible. Vous multipliez ainsi vos chances de trouver un logement rapidement.

Si votre dossier est sélectionné et que vous êtes toujours intéressé par le logement, la régie vous envoie le contrat de bail pour signature. Dès que vous avez signé et remis les documents, vous êtes engagé vis-à-vis du bailleur. La date pour l’état des lieux d’entrée est alors fixée. À cette occasion, vous devrez fournir la preuve de paiement du premier loyer (charges incluses), votre justificatif d’assurance RC, ainsi que la garantie de loyer.

Comment constituer la garantie de loyer?

Lorsque vous préparez votre dossier de location pour un appartement en Suisse, vous devez justifier de votre capacité à constituer une garantie de loyer.

Celle-ci est fixée à trois mois de loyer (selon le Code des obligations): une somme conséquente. Si vous n’avez pas l’argent disponible immédiatement ou que vous ne souhaitez pas immobiliser inutilement cette somme, vous pouvez faire appel à une société de cautionnement. C’est elle qui se porte garant pour vous. C’est donc à votre avantage lorsque vous déposez un dossier de location pour un appartement.

Cela vous permet de constituer une garantie de loyer sans dépôt bancaire de manière rapide et économique. Plutôt que de bloquer votre argent sur un compte bancaire peu rémunérateur, vous le gardez à disposition. Vous n’avez pas non plus à attendre que la garantie de loyer de votre précédent appartement soit débloqué. C’est donc une solution avantageuse qui peut faciliter votre recherche de logement.

Conseils pour réussir l’aménagement d’un local commercial

Conseils pour réussir l’aménagement d’un local commercial

Conseils pour réussir l'aménagement d'un local commercial

Comment aménager un local commercial?

Vous reprenez une affaire et voulez remettre le local commercial au goût du jour ou optimiser l’espace? Configuration, décoration, équipements: pour le confort de vos clients ou de vos salariés, la rénovation peut devenir une priorité. Votre local commercial reflète l’image de votre entreprise. Si votre emplacement est essentiel pour assurer la réussite de votre activité, son aménagement l’est tout autant. Pour gagner beaucoup, vous devrez prévoir d’investir un peu! La devanture de votre local commercial doit susciter la curiosité des clients autant qu’elle doit inspirer confiance. L’expérience que vous leur proposez commence dès l’extérieur. Une fois la porte franchie, l’agencement doit lui aussi convaincre. Voici nos conseils pour aménager votre local commercial avec succès.

Locataire: demander l’accord de votre bailleur

Vous louez un local commercial que vous souhaitez rénover, ou vous vous apprêtez à signer un contrat de location, mais aimeriez remettre le local au goût du jour? C’est possible, si vous avez l’accord écrit de votre bailleur.

Quelle que soit la nature de votre projet de rénovation, votre bailleur doit obligatoirement vous donner son autorisation. Sans celle-ci, vous prenez le risque de voir votre contrat de bail résilié et votre garantie de loyer bloquée. Cela vaut aussi si vous souhaitez entreprendre des travaux dans une habitation.

En discutant de votre projet de rénovation avec votre bailleur, vous devez aussi définir les exigences à respecter à la fin du bail. Votre bailleur peut en effet demander que vous remettiez le local en son état initial avant votre départ. Ce sont, dans ce cas, des frais éventuels à prendre en compte. Si vous réalisez des travaux de rénovation, il est recommandé d’avoir un accord écrit qui mentionne les dispositions acceptées par les deux parties.

Transformer ou rénover un local commercial: quelles formalités administratives?

Lorsque vous entreprenez des travaux dans un local commercial, il est important d’en distinguer la nature. Il s’agit soit de transformer l’espace, soit de le rénover.

La transformation touche à la structure du bâtiment (abattre une cloison, agrandir la surface, etc.). A contrario, des travaux de rénovation n’importe aucun changement structurel. Cela comprend, par exemple, la réfection des sols, des murs et des plafonds. Il s’agit d’apporter une plus-value au local commercial que vous louez.

Une autorisation de construire est requise en cas de transformation, ce qui n’est pas le cas pour une rénovation. Néanmoins, la commune ou le canton peut exiger que vous annonciez les travaux. Le cas échéant, vous devrez soumettre aux autorités compétentes un formulaire d’annonce des travaux avant même de les commencer.

Votre bailleur peut aussi être à l’initiative de travaux dans le local commercial que vous louez. Vous ne pouvez y opposer tant qu’ils veillent à prévenir ou réparer des dommages et qu’ils sont annoncés au préalable. Si votre bailleur effectue des travaux, il a le droit d’augmenter le loyer même si un contrat de bail est en cours. L’augmentation dépend de l’investissement réalisé, de la possibilité d’amortissement et des charges d’entretien inhérentes.

Rénovation d’un local commercial: bien optimiser l’agencement

En pensant la rénovation de votre local commercial, vous devez garder en tête vos objectifs. Pour cela, vous devez vous demander ce que veulent découvrir vos clients en découvrant votre espace de vente. C’est un point de départ décisif pour bien optimiser l’agencement de l’espace. Vous devez être en mesure d’offrir à vos clients une expérience à la hauteur de l’image de marque que vous voulez véhiculer.

Soigner l’aspect extérieur

En matière de rénovation, la façade est tout aussi importante que l’intérieur du local commercial. Si votre activité requiert que vous accueilliez des clients, la devanture doit les inspirer et leur donner confiance. Soigner l’aspect extérieur de votre local commercial a un impact positif sur l’image de l’entreprise.

Enseigne, éclairage, vitrine: ce sont autant de points auxquels vous devez réfléchir si vous entamez des travaux de rénovation à l’extérieur. Il est à noter que pour apposer une enseigne, vous devez obtenir une autorisation écrite de la part de votre bailleur, ainsi que des autorités compétentes. Vous devez leur indiquer l’emplacement, les dimensions, le texte et les couleurs utilisés. L’entretien et la consommation électrique de l’enseigne sont à la charge du locataire.

Votre vitrine est aussi un point fort pour attirer des clients. Elle en dit long sur votre activité. Elle sert à attirer la curiosité des passants et les invite à pousser la porte d’entrée. Plus l’aspect extérieur de votre local est soigné, plus vous mettez les gens à l’aise et les invitez à en découvrir davantage à l’intérieur.

Optimiser le parcours du client

L’optimisation du parcours client à l’intérieur de votre commerce a pour objectif d’inciter à l’achat. Par conséquent, lorsque vous pensez l’agencement de votre local commercial, vous devez imaginer le « sens » de la visite. C’est fondamental avant d’entamer des travaux de rénovation dans votre local commercial.

Cette étape va vous aider à choisir les meubles de présentation, l’éclairage et l’emplacement des caisses les plus appropriés. Il est recommandé de placer ces dernières au fond du local afin que le client puisse parcourir l’intégralité de la boutique.

Bien choisir le mobilier

Si vous voulez vous démarquer de vos concurrents, bien choisir le mobilier de votre local commercial est un point capital. Si votre budget vous le permet, il est recommandé d’opter pour du mobilier sur-mesure.

D’une part, cela vous permet de rendre votre espace unique: c’est un atout pour offrir à vos clients une expérience optimale en magasin. D’autre part, cela vous permet d’avoir des meubles qui occupent parfaitement la superficie du local. Choisir du mobilier standard minimise les possibilités d’optimisation: des dimensions non adaptées peuvent vous faire perdre de la place. Or chaque mètre carré que vous louez est précieux.

Privilégier la lumière naturelle ou un éclairage de qualité

Que vous louez un local commercial ou un appartement, c’est un critère capital: la luminosité. Plus un espace est lumineux, plus il est agréable à visiter. De fait, si vous voulez offrir une expérience unique à vos clients, il est important de favoriser la lumière naturelle au moment d’aménager votre local commercial. Pour faire ressortir le caractère lumineux de votre espace, le blanc est la couleur à privilégier. Vous captez ainsi un maximum de lumière même lorsqu’il fait gris dehors.

Si vous n’avez pas de vitrine qui favorise la lumière naturelle, vous privilégiez un éclairage adapté et de qualité. Cela peut toutefois requérir certaines adaptations, pour cacher les câblages, par exemple. Il convient de demander l’autorisation écrite de votre bailleur avant de réaliser des travaux d’électricité.

Mettre en valeur vos produits

Pour mettre en valeur vos produits et convaincre vos visiteurs de les acheter, il est important de soigner le merchandising et la décoration.

En matière d’agencement, la tendance est au minimalisme: vous privilégiez une présentation aérée de vos produits. Un agencement clair facilite l’acte d’achat. Dans cette perspective, il est aussi important de disposer les produits complémentaires ensemble, et, si cela est pertinent, de mettre vos produits en scène.

Pour cela, vous pouvez mettre à profit la décoration du local. C’est un élément important, car elle reflète l’identité de votre entreprise. Dans un souci de cohérence, la décoration de votre local reprend les codes et les couleurs de votre charte graphique.

Locataire d’un local commercial: comment financez-vous vos travaux?

Si vous cherchez à louer un local commercial, comment avez-vous prévu de financement vos travaux d’aménagement? C’est le point de départ de votre projet.

Les ressources dont vous disposez sont déterminantes pour définir le type de travaux que vous allez pouvoir réaliser. Que vous créez ou repreniez une affaire, lorsque l’on lance une nouvelle activité, chaque dépense compte.

Par exemple, à la signature du bail, vous devrez payer à votre bailleur le premier mois de loyer, ainsi que la garantie de loyer. Si, pour un bail d’habitation, elle correspond à trois mois de loyer, ce plafond ne s’applique pas aux baux commerciaux. Le bailleur est libre de fixer le montant de la garantie de loyer comme bon lui semble. Les sommes à immobiliser peuvent donc être conséquentes.

C’est pourquoi de plus en plus de professionnels privilégient le cautionnement plutôt que la garantie de loyer avec dépôt bancaire. C’est une solution économique et avantageuse, car elle préserve les liquidités du locataire. Plutôt que bloquer le montant de la garantie de loyer sur un compte bancaire peu rémunérateur, la société de cautionnement avance pour vous la garantie. Cet argent peut vous être d’une grande utilité au moment de financer les travaux d’aménagement de votre local commercial.

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

Que faire en cas de conflit de voisinage?

En 2020, les conflits de voisinage auraient augmenté de plus 20% en Suisse. Que vous soyez propriétaire ou locataire, les querelles entre voisins sont fréquentes. De la musique trop forte, des odeurs désagréables, des travaux qui n’en finissent pas, une haie mal coupée… Nombreuses sont les raisons qui peuvent être à l’origine d’un différend.

Voisinage: les règles du bien vivre ensemble

Pour profiter au mieux de votre logement au quotidien, il est essentiel d’entretenir de bons rapports avec vos voisins. Que vous soyez propriétaire ou locataire, cela contribue au bien-être commun. Chacun se sent plus en confiance et serein chez lui quand les discussions sont ouvertes et cordiales avec le voisinage. Une bonne entente prévaut l’escalade si survient un jour un différend.

En matière de voisinage, on peut identifier six sources de problèmes récurrentes:

  • Le bruit (c’est d’ailleurs la principale cause de différend entre voisins) ;
  • Le activités de bricolage ou de jardinage ;
  • Les odeurs et les fumées (de barbecue, par exemple) ;
  • La propreté et le rangement des parties communes (comme la buanderie ou. Le pallier) ;
  • Le stationnement gênant ;
  • Les nuisances causées par les animaux domestiques.

Pour éviter les querelles entre voisins, il convient de respecter certaines règles, certes de bon sens, mais inhérentes à chacun de ces points. Par exemple, si vous organisez une fête, vous avertissez vos voisins et limitez les nuisances pendant le repos nocturne. Lorsque vous arrosez les plantes sur votre balcon, vous veillez à ce que l’eau ne s’évacue pas chez les voisins de l’étage inférieur. Après votre passage à la buanderie collective, vous faites attention à ce qu’elle reste propre et rangée. Si vous recevez des visiteurs, ils utilisent les places de stationnement qui leur sont réservées, et non celles des voisins.

Les exemples sont pléthore ; mais, pour résumé, il s’agit de ne pas infliger aux autres ce que vous ne supporteriez pas vous-même. Cela vaut aussi bien pour les locataires que pour les propriétaires.

Mon locataire ne respecte pas les règles de la copropriété

Vous êtes propriétaire d’un logement dans une copropriété, que vous louez actuellement. Votre locataire est au cœur d’un différend avec ses voisins, car il ne respecte pas le règlement intérieur. Vous êtes légalement responsable des désagréments qu’il cause. Le voisinage peut donc se retourner vers vous, en tout cas que bailleur, pour mettre un terme au problème rencontré.

Différend avec un voisin: que faire si je suis locataire?

Si discuter avec vos voisins n’aboutit à rien, vous pouvez solliciter, par écrit, l’intervention de votre bailleur. Si celui-ci ne met pas un terme au dérangement, vous pouvez bloquer le loyer sur un compte dédié plutôt que de le lui verser, le temps que le problème soit résolu. Vous pouvez aussi négocier une réduction du loyer pendant la période où est survenu le problème. Sans intervention de sa part au bout de trente jours, vous pouvez, en tant que locataire, dénoncer le contrat de bail.

Nuisances: quelle limite à la tolérance pour le voisinage?

Qu’il s’agisse de bruit, d’une odeur désagréable ou d’une lumière gênante, il est préférable de se montrer tolérant s’il s’agit d’une situation exceptionnelle. Quand on vit en communauté, il est inévitable d’être dérangé de temps à autre.

Selon l’article 684 du Code civil, les nuisances sonores, olfactives et visuelles sont interdites dès lors qu’elles sont jugées « excessives ». C’est justement cette notion d’excès qui est source de querelles entre voisins, car elle est subjective. Savoir faire preuve de tolérance est une nécessité, mais connaître la limite est là que réside le réel problème. Dans certains cas, la loi est peu précise. De fait, si votre différend est lié à une odeur de barbecue jugée incommodante, les textes législatifs n’y apporteront pas de solution concrète.

Bruit voisinage: que faire en cas de nuisances sonores?

En Suisse, les nuisances sonores sont la principale cause de conflit entre voisins. Elles sont jugées excessives dès lors qu’elles ont lieu pendant les périodes de repos. En général, celles s’entendent entre midi et 13 heures, entre 22 heures et 6 heures, ainsi que le dimanche et les jours fériés.

Si vous avez déjà demandé à votre voisin de diminuer voire de cesser le bruit, et que cela n’aboutit pas, vous pouvez appeler la police. Celle-ci intervient pour faire stopper les nuisances. Vous avez également le droit de porter plainte.

Comment procéder pour régler un conflit de voisinage?

Conflit de voisinage: priorité à la discussion

Lorsque survient un conflit de voisinage, vous donnez toujours la priorité à la discussion. Trouver une solution à l’amiable est préférable pour mettre un terme au conflit rapidement et sereinement.

Si le dialogue est difficile, vous pouvez, en second recours, solliciter l’intervention d’une personne tierce et neutre. Elle dispose d’un recul sur la situation qui peut éviter l’escalade et peut proposer des solutions convenables pour les deux parties.

Faire appel à la médiation pour désamorcer un conflit

Si la discussion n’est pas envisageable, même avec l’aide d’une tierce personne, vous pouvez vous tourner vers une autorité de conciliation extrajudiciaire. Faire appel à la médication peut être obligatoire pour désamorcer efficacement un conflit.

Le médiateur, impartial, peut favoriser la discussion et s’assurer que les parties œuvrent à trouver une solution qui convienne à tous. L’intervention de ce professionnel est l’occasion d’une remise à plat de la situation. La conversation encadrée par le médiateur permet à chacun d’exposer sa version du conflit, ainsi que ses arguments.

La procédure en justice en dernier recours

La médiation est en général suffisante pour désamorcer un conflit de voisinage. Si toutefois le problème ne pouvait être réglé par ce biais, la procédure en justice est le dernier recours. Cela doit être le fruit d’une mûre réflexion, car elle n’est pas sans conséquence. Il est préférable de se renseigner auprès d’un avocat avant de s’engager sur cette voie.

La procédure en justice implique un engagement à la fois en termes de temps et de finances. Si vous privilégiez la voie judiciaire, mais que vous perdez, vous devrez assumer vos frais d’avocat, ainsi que ceux de la partie adverse. De plus, les conséquences à long terme sont souvent néfastes.

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Assurance ménage et RC: bien assurer son logement

Comment bien assurer son habitation en Suisse?

Cambriolage, dégât des eaux, dommage matériel : pour couvrir les aléas de la vie, bien assurer son habitation est essentiel. En cas de sinistre, vous êtes indemnisé par votre compagnie d’assurance. En Suisse, vous pouvez souscrire à deux assurances principales : l’assurance responsabilité civile (RC) et l’assurance ménage. Les deux sont d’ailleurs souvent combinées pour vous garantir une protection optimale.

Assurance RC privée: être serein partout, tout le temps

L’assurance Responsabilité civile (RC) est une assurance facultative, mais qui s’avère importante. Elle prend en charge les dégâts que vous infligeriez involontairement à une personne ou à des biens (appartenant à une personne physique ou morale).

Par exemple, si un ami vous confie du matériel de bricolage et que survient un problème, votre RC peut prendre en charge les frais de réparation, voire de remplacement. La RC privée s’applique aussi lorsque vous causez des dommages corporels à autrui.

Si vous voulez louer un logement, l’assurance RC privée est requise. Elle couvre en effet les dégradations causées à l’habitation que vous louez. Pour ne pas risquer le blocage de votre garantie de loyer, la RC permet de couvrir les petits dégâts dont vous seriez responsable.

Assurance ménage: protégez votre maison et vos biens

Pour protéger votre appartement ou votre maison et les biens personnels qui s’y trouvent, vous pouvez souscrire à une assurance ménage. Si elle est fortement conseillée, cette assurance n’est toutefois pas obligatoire.

Dans la vie quotidienne, on aurait tendance à oublier la valeur des objets qui nous entourent, jusqu’à ce que survienne un aléa. L’assurance ménage couvre les incendies, les vols (avec ou sans effraction), les dommages causés par des phénomènes naturels, les dégâts des eaux et le bris de glace.

L’inventaire du ménage

En souscrivant à une assurance ménage, la compagnie d’assurances vous demandera de lui fournir l’inventaire du ménage. Cela correspond à tous les biens que vous possédez dans votre logement: rien n’est à exclure. L’inventaire de votre ménage comprend aussi bien la moindre de vos petites cuillères que vos biens les plus coûteux.

Dans l’inventaire, vous dressez la liste de vos biens, et surtout leurs valeurs. En cas de sinistre, c’est la valeur à neuf qui prévaut. Votre assureur peut ainsi calculer le montant maximal de votre couverture. C’est pourquoi il est primordial de tout inclure dans votre inventaire, au risque de ne pas être remboursé à hauteur de ce que vous auriez réellement perdu.

Dans cette perspective, il est important de réévaluer régulièrement la somme que vous assurez. Vous devez donc tenir compte des acquisitions matérielles que vous réalisez, car elles modifient la valeur de votre patrimoine. Celle-ci est un des paramètres pris en compte pour définir le montant de votre prime d’assurance.

L’assurance casco ménage pour pallier les maladresses

Proposée en complément de l’assurance ménage, l’assurance casco ménage permet de couvrir les dégâts causés par des maladresses. Votre montre, votre smartphone ou votre snowboard: tous ces équipements peuvent être couverts. Si vous abîmez vos biens matériels par inadvertance, votre compagnie d’assurance vous rembourse les frais de réparation ou de remplacement. Si vous ou un autre membre de votre famille est maladroit par nature, l’assurance casco ménage s’avère intéressante.

L’assurance bâtiment pour les propriétaires

Dans la plupart des cantons suisses, les propriétaires ont l’obligation de souscrire une assurance bâtiment auprès d’un établissement cantonal.
Seuls les cantons de Genève, du Tessin, d’Appenzell RI et du Valais font exception. L’assurance bâtiment y est facultative, et le cas échéant, peut être souscrite auprès d’assureurs privés.

L’assurance bâtiment couvre les pertes suite à des incendies et des dégâts provoqués par des phénomènes naturels (une tempête, par exemple). La valeur du bâtiment est réévaluée tous les quinze ans. Il convient de le faire également lorsque vous réalisez des travaux importants. Ceux-ci augmentent théoriquement la valeur du bâtiment. C’est important pour être convenablement remboursé en cas de sinistre.

Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up Suisse : comment choisir ses locaux pour démarrer?

Start up: comment choisir ses locaux pour démarrer?

Quand on est entrepreneur, choisir les premiers locaux de sa start-up peut être un vrai casse-tête. C’est un budget conséquent et une décision délicate, car elle doit aller de pair avec les projets de croissance de l’entreprise. Si vos projections sont fiables, vous serez amené à beaucoup bouger au début. Vos activités vont grandir et le nombre de vos collaborateurs aussi. Vos besoins vont progressivement évoluer et votre expérience va progressivement vous aider à faire les bons choix. Pour gagner du temps, nous vous partageons de précieux conseils pour bien choisir vos locaux au lancement de votre start-up.

Lancer sa start-up: les alternatives à la location

Se lancer sans risque: le Home office

Le Home office est souvent la solution privilégiée par les start-ups au démarrage de leur activité. Économie d’un loyer, pas de temps perdu dans les transports, équipe réduite: les conditions sont réunies pour avantager le fait de travailler chez soi.

Si vous êtes plusieurs collaborateurs, chacun peut disposer de son bureau à la maison, pour vous réunir de manière ponctuelle. C’est une souplesse propre aux jeunes start-ups, mais qui tend de plus en plus à se démocratiser aux plus grandes entreprises.

Contrairement aux idées reçues, le travail nomade peut être synonyme de productivité. Moins dérangé par l’open space, pas de pauses café interminables, ni d’embouteillages le matin… Les avantages du home office sont nombreux.

De plus, louer des bureaux à ce stade peut être un pari risqué. Selon la phase de développement de votre start-up, il se peut que vous n’ayez pas engrangé de chiffre d’affaires. La levée de fonds n’est peut-être pas encore une question d’actualité et votre budget est de fait limité. Pour l’instant, vous pouvez développer votre entreprise grâce à votre apport personnel et la « love money » de vos proches. Trouver des bureaux viendra avec le temps si les résultats sont à la hauteur de vos ambitions.

Faire grandir son activité: les espaces de co-working

Travailler depuis son domicile n’est toutefois pas toujours concevable: manque de place, difficulté à séparer vie professionnelle et vie personnelle… Quelles que soient vos motivations, vous pouvez envisager de louer un espace de coworking. C’est une solution appréciée des start-ups, car elle permet de créer rapidement des synergies avec d’autres porteurs de projets. L’aventure entrepreneuriale est exigeante, donc être entouré ne peut qu’être bénéfique. Cela vous permet de profiter d’une atmosphère motivante, où la mutualisation des ressources est de mise.

Les espaces de co-working mettent à votre disposition des équipements, des salles de réunion et des locaux modernes et spacieux pour travailler. C’est une solution flexible, car vous pouvez résilier votre abonnement à tout moment. C’est un réel avantage si vous votre start-up est encore dans une phase « early stage ». Vous avez ainsi le confort d’un bureau sans en assumer les frais inhérents, si ce n’est votre abonnement.

Le coût d’un espace de coworking varie selon son emplacement, ses équipements et vos besoins. En général, ces structures proposent des services annexes, comme la domiciliation de votre startup ou l’accès à un bureau privé.

Les pépinières d’entreprises

Les pépinières d’entreprises sont des structures dédiées aux entreprises nouvelles pour faciliter leur lancement ou leur développement. À la différence d’un incubateur, elles ne sont pas spécifiquement dédiées aux très jeunes sociétés ou aux start-ups.

Une pépinière met non seulement à disposition son local, mais aussi des équipements adaptés. Cela lève un bon nombre d’obstacles auxquels vous pouvez être confronté en tant qu’entrepreneur. Contrairement aux espaces de co-working, intégrer une pépinière requiert de soumettre un dossier de candidature. Celui-ci sera étudié, puis accepté ou refusé. La demande est conséquente, et le nombre de places réduit.

Les incubateurs de startups

Les incubateurs fonctionnent sur le même procédé que les pépinières, sauf qu’ils sont spécifiquement dédiés aux entreprises tout juste lancées, voire en cours de création. Cela concerne donc les start-ups « early stage« . Les incubateurs sont des espaces où les entrepreneurs peuvent venir travailler, tout en bénéficiant d’un écosystème dédié.

Les programmes qu’ils proposent se déroulent, en général, entre six et douze mois. C’est le temps moyen nécessaire pour passer de la phase d’amorçage à la commercialisation effective. Durant cette période, les porteurs de projets sont coachés et peuvent bénéficier d’un réseau d’entrepreneurs aguerris. C’est donc un environnement particulièrement stimulant, si ce n’est optimal, pour lancer sa start up en Suisse.

Néanmoins, les places sont limitées. Pour intégrer un incubateur, vous devez soumettre un dossier, comprenant votre business plan, et le présenter oralement à un jury. Votre pitch doit être convaincant, car, comme pour les pépinières, les candidats sont nombreux et les places restreintes.

La sous-location: une alternative avantageuse

Le Code des obligations suisse autorise la sous-location, y compris dans le cadre d’un bail commercial, et c’est un avantage. La tendance est en effet au partage de bureaux.

Les entreprises qui disposent de locaux non occupés au sein de leur structure peuvent les proposer à la sous-location. C’est une solution flexible, puisque les contrats peuvent s’étendre entre six et vingt-quatre mois. Si vous avez des perspectives de croissance rapide, cela vous permet de privilégier un contrat à court ou moyen terme. Par ailleurs, les prix restent attractifs, puisque le locataire ne peut augmenter de plus de 20% le prix du loyer. Sinon, cela est considéré comme abusif d’un point de vue juridique.

En Suisse, le droit du bail autorise la sous-location, y compris pour les professionnels, mais encadre strictement sa pratique. Il est donc obligatoire de rédiger un contrat de sous-location, qui s’établit entre le locataire principal du bien et l’entreprise sous-locataire. Cette dernière n’est pas directement en relation avec le bailleur, qui doit toutefois consentir par écrit à la sous-location.

Louer ses bureaux: les critères indispensables à évaluer

L’évolution de votre start up suisse vous permet de louer des bureaux? Une nouvelle aventure commence. Pour faire votre choix, trois critères sont à prendre en compte: leur emplacement, leur superficie et la flexibilité du bail.

L’emplacement

Lorsque vous lancez votre start-up, l’emplacement de vos futurs bureaux est l’un des principaux critères à évaluer. Être trop éloigné des zones résidentielles ou des transports en commun peut être contraignant pour vos collaborateurs. Pour maintenir votre taux d’attractivité, leur bien-être doit faire partie de vos priorités.

Un mauvais emplacement peut aussi s’avérer coûteux si votre activité requiert que vous vous déplaciez régulièrement. Vous devez être au plus proche de vos clients et de vos partenaires commerciaux. Si des start-ups de votre domaine d’activité sont déjà réunies à un endroit, en faire de même affirme votre légitimité.

La superficie

Vous définir comme start-up sous-entend que vous êtes amené à grandir. Vos bureaux vont donc devoir évoluer avec vous. Choisir un bureau trop petit pour économiser sur le loyer serait une erreur. Il en va de même si vous êtes trop ambitieux et louer des bureaux trop spacieux, et donc trop coûteux.

Changer de bureaux fréquemment n’est pas non plus sans conséquence. Les déménagements, les démarches administratives ou encore les travaux représentent un budget conséquent pour une jeune entreprise comme la vôtre. Vous devez rigoureusement évaluer vos besoins à court et moyen termes, ainsi que l’évolution potentielle du nombre de vos collaborateurs. Vos locaux doivent s’adapter à l’augmentation de vos effectifs, proportionnelle au développement de vos activités.

La flexibilité du bail

Au moment de louer vos bureaux, vous devez être attentif à la qualité de l’espace, son emplacement et son potentiel d’évolution. Vous devez être tout aussi vigilant aux conditions du bail commercial que vous vous apprêtez à signer. Même si vous pensez avoir défini avec justesse vos besoins, vous pouvez être confronté à un tout autre scénario, pessimiste comme optimiste. Par exemple, si, au bout d’un an, vos résultats dépassent vos prévisions, changer de bureaux s’avérera nécessaire. Or si vous êtes lié pendant cinq ans à votre bailleur, cela deviendrait un frein à votre croissance. Porter attention aux conditions du bail est donc primordial, surtout s’il s’agit de votre première location de bureaux.

La garantie de loyer pour un bail commercial

Louer vos bureaux vous demande de budgéter votre loyer mensuel, mais qu’avez-vous prévu pour la garantie de loyer? Pour un bail à loyer à usage d’habitation, elle s’élève à trois mois de loyers maximums. En revanche, la loi suisse n’impose pas de limite pour les baux commerciaux. Par conséquent, si vous avez trouvé les locaux idéaux pour votre start-up, vous devrez prévoir la somme adéquate, et sûrement conséquente, pour la garantie.

En tant que start-up, immobiliser votre argent sur un compte bancaire n’est pas avantageux. Les liquidités sont précieuses lorsque l’on veut développer son activité. C’est pourquoi il est plus judicieux de recourir à une société de cautionnement, qui peut se porter garant pour vous. Elle avance la caution à votre bailleur, et en contrepartie vous lui reversez une prime annuelle, facile à inclure dans votre budget. Si vous prévoyez de changer de bureaux au cours de vos premières années d’activité, c’est la solution la plus économique et la plus flexible.